RECITS

Mardi 30 septembre 2 30 /09 /Sep 19:42

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Chapitre 2

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Quand j'entendis cette voix nouvelle, ma surprise fut grande, je compris que ce n'était pas Dame Elaine qui promenait maintenant Son pied nu et Son regard sur mon corps, cheminant doucement de mon pubis nu à ma bouche, je ne sus garder très longtemps les yeux fermés... ma curiosité ne pouvait être vaincue, et je les ouvrais enfin sur la Dame de la Côte.

"C'est comme ça que tu dis bonjour à une Dame, petit homme!?"

Son ton était sans appel, et je sus qu'il avait valeur d'ordre.

j'embrassais donc Son pied, puis j'en laissais pénétrer son gros orteil dans ma bouche, que je suçais docilement mais dès qu'il en fut sorti Lui demandais la permission de Lui rendre hommage plus convenablement. Elle m'y autorisa, et je me mis donc à genoux à Ses pieds, maintenant mes mains derrière mon dos, contraintes par Son seul pouvoir, et tête baissée, j'embrassais l'un après l'autre Ses pieds ensablés.

"je Vous prie de bien vouloir accepter les salutations de Dame Fulvie qui m'envoie à Votre service, et veux Vous signifier ma plus totale soumission, Madame."

Une première impression est toujours marquante, c'est encore plus vrai quand la première action, les premiers mots qui s'échangent entre deux êtres sont porteurs de signification, si puissante. j'avais, par le subtile jeu qu'Elle avait imaginé en me faisant adopter par une Autre, été comme plongé, projeté, en une seconde, à Ses pieds, physiquement, bien sûr, mais bien au delà, et ni Elle ni moi ne pouvions l'ignorer, psychiquement.

Elle me dominait de toute Sa hauteur, et je me sentis dès cette minute transcendé par la Dame de la Côte, d'autant qu'Elle était plus âgée que moi, sans que le temps pourtant n'ait pu entamer Sa blondeur presque scandinave, Son élégance, Son charme incomparable, ni l'incroyable charisme dont Elle semblait nimbée. Bien au contraire, Sa beauté tout comme Son autorité avaient été renforcées, et, mais je ne pouvais alors que l'imaginer, le temps Lui avait donné une arme bien plus redoutable et fatale encore que Sa beauté indéniable quand il s'agit de gérer un mâle: l'expérience.

Comment trouver des mots qui expliqueraient mon ressenti à ce moment précis. je croyais vivre, après un cauchemar, un rêve éveillé, et d'ailleurs, je m'aidais à vivre cet instant comme tel, non pas pour me mentir, mais pour ne pas oublier que je n'étais pas ici pour mon bon plaisir, ni même pour celui de Dame Fulvie, mais seulement pour le plaisir de la Dame à Qui Elle m'avait donné.

Son âme rayonnait d'une telle autorité que je sus, dès cette première minute, que je serai heureux, par devoir, d'avoir à La satisfaire Toute.

Elle me demanda de mettre ma serviette autour de ma taille; la pinède qui entourait Sa propriété n'étant pas assez fournie pour nous garantir la tranquillité dont Elle aurait souhaité jouir, et je dois dire que je fus soulagé qu'Elle ménagea ainsi ma pudeur, trop heureux de pouvoir cacher le symbole de ma dépendance en transhumance. je dus me redresser, et m'aperçus avec surprise que nous avions presque la même taille. Pour autant, même debout face à Elle, je n'osais regarder Ses yeux, et me contentais de fixer la main qui tenait l'enveloppe que j'avais apportée.

Elle le vit, sourit et me dit:

"Très instructif, ton dossier!"

Puis avec un air espiègle, presque juvénile, Elle la secoua pour me faire entendre le tintement de la clé qui, je pensais, s'y trouvait...

"Et très complet!"

Elle m'invita à passer devant Elle, et j'escaladais la dune jusqu'au parking que je traversais sur la pointe des pieds pour ne pas qu'ils soient meurtris par les graviers qui le recouvraient, avant qu'Elle me pousse, pour me faire hâter le pas, jusqu'au petit chemin qui coupait en deux Son jardin et menait à Sa demeure.

Elle ouvrit en la faisant coulisser la grande baie vitrée qui faisait, côté jardin, face à la Mer, me fit un signe de tête, et à peine le pied posé sur le carrelage du grand salon dans lequel nous arrivions, Elle m'ordonna de m'arrêter. Sa main ouvrit la serviette, qu'Elle fit tombée.

"Ici, on me sert, NU!" Et accompagnant la suite d'une légère claque sur mes fesses, Elle insista d'un "Compris" qui ne laissait pas de place à la discussion...

"Mais faisons d'abord connaissance!"

Elle s'assit sur un fauteuil, et m'invita à m'installer sur un des deux coussins qui lui faisait face.

je m'accroupis donc à Son pied droit, et pour La satisfaire, mis mes deux mains sur ma tête.

Elle parcourait le dossier que Dame Fulvie Lui avait adressé, et s'en amusa... "Tiens, c'est curieux, Elle parle bien de ta langue, mais pas des langues que tu pratiques!" Elle me regarda, et demanda:

"tu parles anglais, petit homme?"

je savais Sa question loin d'être anodine, autant que ma réponse attendue.

"Assez pour comprendre un ordre, Madame." Elle sourit. Puis, me rappelant le début d'après midi et parce qu'Elle attendait peut être cette précision, je complétais ma réponse.

"Pour autant, pas assez pour le discuter."

Madame ouvrit grand Ses yeux aussi verts et profonds que ceux de Dame Elaine, j'espérais que son expression ne trahisse rien de négatif. Elle reprit mes mots.

"Assez pour comprendre un ordre, pas assez pour le discuter." Elle se pencha vers moi, me caressa la joue avant d'ajouter. "Voilà qui est fort intéressant, bien plus que tu ne peux l'imaginer!"

Et Elle haussa la voix.

"Elaine, ça vient, ce muscadet!"

Et je vis entrée Sa soumise, divinement nue, un plateau entre les mains.

Elaine déposa le plateau sur un tabouret faisant office de table basse, puis servit les verres d'une manière qui trahissait son ignorance de nos us et coutumes. mon visage dut trahir mon étonnement que le verre qu'elle me tendait était presque rempli à ras bord, car Madame s'en amusa, et me dit, d'un air compris, que je m'occuperai d'dorénavant du service. Mais quand je remerciais Sa soumise d'un "merci, Dame Elaine" et que cette dernière montra sa satisfaction à me l'entendre appeler ainsi, Elle s'étrangla presque et s'emporta.

"Dame Elaine, et tu ne le reprends pas!

- Ce n'est pas moi qui me donne ce titre, Madame!

- Oui, mais tu te complais à te faire ainsi appeler, et surtout, j'imagine que tu as joué à ce jeu jusqu'à maintenant!"

Son regard noir la transperça. D'instinct, Elaine se coucha devant Elle, mais la décision de Madame était déjà prise. Elle cria:

"Cravache!"

Et Sa soumise se releva, pour aller armer le bras vengeur de Sa Maîtresse.

je ne savais quoi faire, je me prosternais à mon tour, Lui disant que cette méprise était de mon seul fait. Madame me repoussa du pied, je n'avais pas à discuter Sa décision. Elaine revint, et se positionna afin de Lui présenter sa croupe, en bonne soumise qu'elle voulait être. Sachant la sanction imminente, je me permis à nouveau d'essayer d'expliquer à Madame qu'elle m'avait repris, lors de notre rencontre à la gare, quand ayant compris qu'elle s'appelait Dame Hélène, je l'avais ainsi appelée, et qu'elle m'avait, je pouvais Lui jurer, bien dit de l'appeler Elaine.

Madame se montra inflexible, et pour toute réponse, me mit la cravache entre les mains.

"Trois coups, et vite!"

je me redressai, me tournait vers le cul tendu de Sa soumise... Qui m'inspirait bien des envies, mais pas celles de devoir le frapper.

"Madame, je ne saurais..." Elle me coupa, et gronda.

"tu ne pratiques peut être pas assez la langue de Shakespeare pour discuter un ordre en anglais, mais, mon Dieu, pour ce qui est de ton français, il va falloir le travailler. Pire que tout, tu n'as même pas eu la présence d'esprit de me dire que tu souhaitais subir sa punition à sa place: c'eût été la seule chose qui aurait pu la lui épargner. Mets toi dans la même position qu'elle, à ses côtés!"

je rendis la cravache à Madame, et rejoignis Elaine, en imitant sa position.

La cravache tomba trois fois sur ses fesses "pour substitution de rôle", puis trois fois "pour avoir discuter Ses ordres."

Les coups étaient secs, mais elle les avaient reçus sans broncher.

Puis se fut mon tour, Elle m'assena trois coups d'égale force, pour ce même second motif, avant de donner la cravache à Elaine, en lui disant qu'Elle lui laissait le pouvoir, si elle jugeait que j'avais manqué de courtoisie à son égard en ne me proposant pas pour lui éviter la correction qu'elle venait de prendre, de me punir elle-même.

Trois coups, bien plus fort, s'abattirent sur mes fesses, en punition de ma goujaterie.

nous remerciâmes Madame et promirent que nous avions compris la leçon. je m'excusais ensuite auprès d'Elaine.

Madame semblait redevenue sereine, Elle se moqua de nous, tâta nos fesses meurtries et nous fit rassoir, en nous invitant à trinquer au week-end qui s'ouvrait à nous.

S'il est vrai qu'on ne se sent soumis qu'à partir du moment où on accepte d'être corrigé, alors, il semblait que je devrais l'être, ce jour là, doublement.

Par Mylady - Publié dans : RECITS
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Vendredi 19 septembre 5 19 /09 /Sep 19:12

VOYAGE AU BORD DE LA MER


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Chapitre 1
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Cela faisait à peine quelques mois que j'étais passé au service de Dame Fulvie quand Elle me fit savoir, la veille du départ qu'Elle projetait pour moi, qu'Elle désirait me donner à une de Ses amies. Même si je n'ignorais pas que c'était le lot de tout soumis qu'un jour, une telle chose n'arrive, je ne m'y attendais pas, et en fus profondément secoué. Elle m'avait exceptionnellement fait venir chez Elle le vendredi soir pour m'expliquer Sa volonté de se séparer de moi. Si j'avais, évidemment, accepté -ou plutôt, il serait plus juste de dire que j'avais acté Sa décision sans broncher- je m'étais ouvert à Elle quant à ma grande tristesse, d'autant que je ne m'y étais pas préparé, et je ne voulais Lui cacher la peine que j'avais qu'Elle veuille se débarrasser de moi, sans en comprendre la cause, peut être seulement fatiguée de mes imperfections, ou simplement parce que lassée par moi.

C'était ainsi. Mais Madame me dit me respecter assez pour m'offrir, auprès d'une autre, une seconde chance. je l'en remerciais, sans enthousiasme.

Ce soir là, sans pour autant m'en dire plus sur Son projet, comme pour me marquer un signe d'attention, Elle me fit l'honneur de me faire coucher dans Sa chambre. Cette dernière nuit fut la plus douce de toutes celles que nous avions eues.

Mais il me fallait pourtant l'accepter. mon service auprès d'Elle avait pris fin.

Sans aucun doute, si cela avait été humainement envisageable, Dame Fulvie aurait souhaité me faire livrer à Son amie nu et ficelé, et peut-être même fourré comme une dinde dans quelque solide paquet baladé entre des commandes de livres, de café, ou de vêtements au fond d'une camionnette, comme un objet apprêté et près à être consommer par Sa destinatrice, nulle doute qu'Elle se serait délectée, une dernière fois, d'ajouter à mon humiliation en demandant à ce qu'on me prenne en photo lors du déballage du colis afin de pouvoir juger, Elle-même, du degré de déstabilisation que j'aurais pu atteindre... Mais, pour le coup, je ne pouvais que m'en féliciter, la poste et ses délais étant ce qu'ils sont, et ma destination trop éloignée, Elle se résigna à me faire prendre le train.

Elle me conduisit à la gare de Moulins, très tôt ce samedi là, sans plus de bagage que un ticket de métro et un billet de vingt euros pour me permettre ma traversée de Paris et d'acheter de quoi manger, et un courrier scellé que je devais remettre à la Dame auprès de qui Elle m'envoyait.

De ce qui avait motivé mon "expulsion", je ne savais pas plus que la veille, mais je souffrais de constater Lui avoir déplu et désespérais qu'Elle me punisse ainsi en me privant d'Elle à jamais. j'avais réussi, un temps, durant la nuit à me rassurer, et maintenant éprouvais une bizarre satisfaction à m'être laisser convaincre que, sans doute, Elle me pensait maintenant assez bien éduqué pour m'imposer cette sorte de renaissance que constituait ce voyage, et la rencontre qu'Elle avait souhaité que je fasse. Était-ce sans retour? Pour autant, je le pensais... désespérément.

Avant de me quitter, Elle me fit cette dernière recommandation.

"Considère la Dame que tu vas voir comme LA Maîtresse que je t'ai choisie, et que tu dois désormais servir. Je te confie à Elle, complètement. Sa volonté, Ses désirs, Ses envies, seront comme les Miens. Elle aura tout pouvoir sur toi, et tu Lui obéiras comme tu m'obéis, et Je compte sur toi pour éviter que les fautes que tu pourrais faire ne rejaillissent sur Moi! Nul doute que tu as des qualités, et il se pourrait bien qu'Elle veuille de toi à Son service, si tu continus dans ta voie. "

Dame Fulvie m'assura qu'on viendrait me chercher à la gare où j'arriverai. Elle me fit comprendre que je n'avais rien d'autre à savoir, sinon qu'Elle espérait pouvoir être fier de ma conduite à venir, car cette amie comptait énormément pour Elle, et qu'Elle ne m'aurait pas donné à Celle-ci si Elle me jugeait incapable de La satisfaire.

je ne su donc pas, jusqu'à ce qu'Elle me donne les billets, où j'allais, ni auprès de Qui Elle m'envoyait, et c'est seulement quand je franchis les portes de la gare que je connus ma destination finale.

Nantes.

Le trajet me sembla long, d'autant que quand je Lui avais demandé, Dame Fulvie ne m'avait pas permis de prendre quelque lecture que ce soit. Rien qui puisse me sortir des idées sombres que je broyais.

"Contente toi de réviser tes gammes, petit homme, intériorise seulement que tu es le jouet que j'ai décidé de donner à une amie, Je te veux comme neuf, à l'arrivée."

je restai tout le trajet sagement assis, l'enveloppe en kraft où se lisait au feutre noir "de Dame Fulvie à la Dame de la Côte" posée sur mes genoux, face retournée pour ne pas que mes voisins s'imaginent... ou devinent... ce que je savais moi... mon sexe lisse et encagé me rappelait avec une constance entêtante mon statut de soumis, seulement perdu entre deux appartenances.

Durant les longues heures à ainsi méditer sur le sort qui m'attendait, comme durant ma traversée de Paris, j'essayais de me concentrer sur ce que Dame Fulvie avait appelé une "nouvelle découverte". mon esprit vagabondait, je tentais de m'imaginer quel accueil me serait réservé, et qui, surtout, j'allais devoir servir. Les indices se résumait à ces mots, une amie, la "Dame de la Côte", et je me perdis en de vaines conjectures, tentant d'imaginer à quoi cette Dame pouvait ressembler, aux attentes qui pourraient être les Siennes, aux services qu'Elle souhaiterait que je Lui donne, ou encore à la manière qu'Elle aurait d'imposer Sa volonté... Même si je n'avais jamais servi d'autres Dominas que Dame Fulvie, j'avais bien conscience qu'Elles étaient chacune unique... Cependant, pris dans mes pensées, je cherchais à trouver une espèce de dénominateur commun, qui aurait pu être comme le fil conducteur que je pourrais suivre, afin de pouvoir sinon satisfaire au mieux, au moins être agréable à cette mystérieuse Dame de la Côte, quelles que seront Ses attentes. je me répétais les paroles de Dame Fulvie. "Sa volonté, Ses désirs, Ses envies, seront les Miens." Il me faudrait ne pas l'oublier. Quoiqu'Elle veuille de moi. Il m'avait semblé sentir, dans l'enveloppe que je devais bientôt donner, quelque chose d'assez dur et lourd pour que je l'identifie à la clé de ma cage. j'en étais, pour tout dire, apeuré, comme si la perspective d'appartenir complètement à une Autre constituait une trahison, un tabou, une limite que je ne devais enfreindre, mais que je devrais subir, et à laquelle je devrais me plier, pour satisfaire une dernière fois Madame Fulvie.

Et si, finalement, Maîtresse me testait. Oui! Était-ce cela, l'objet d'un test? Pourquoi, alors, m'aurait Elle dit qu'Elle me rejetait...

Souffrance...

Quand j'arrivais en gare de Nantes, je m'étais persuadé que, comme tout mâle, j'avais fait preuve d'un stupide péché d'orgueil en plaçant entre mes jambes l'attrait premier que je pouvais constituer aux yeux d'une Femme qui pourrait vouloir de moi à Son service. je décidais donc que je m'en tiendrais à ma promesse d'honorer cette Dame du mieux que je pourrais, qu'Elle est ou non l'envie d'utiliser la clé qui symbolisait mon esclavage, qu'Elle décide ou non de faire de moi Son soumis.



La gare de Nantes était animée, et grouillait d'une foule bigarrée. Et quand j'y mis le pied, c'était avec plus de trois quart d'heure de retard. je n'avais qu'une crainte... ne plus y être attendu. Mais, très vite, je vis en bout de quai une femme portant un écriteau...

"monsieur petithomme"

je rentrais la tête dans mes épaules et je souris de la perversité de la Dame qui m'avait abandonné, et du dernier clin d'œil qu'Elle m'adressait alors.

Vingt mètres nous séparaient encore, et je profitais qu'Elle ne m'ait pas encore repéré dans la foule pour me ravir de Son éblouissante beauté. Elle était plutôt petite, je Lui donnais approximativement l'âge de ma Maîtresse, peut être un ou deux ans de plus, la finesse de Sa silhouette mise en valeur par une robe d'été pastelle, légère et sans manche, qui laissait entrevoir Ses courbes exquises et admirer l'incroyable blancheur de Ses bras et Ses jambes nus, de superbes cheveux roux encadraient en cascades un visage plutôt rond et, lui aussi d'une pâleur d'ivoire, divinement moucheté de tâches de rousseur. je me sentis presque défaillir, et j'allais à Elle, très fébrile, avant de La saluer en me courbant jusqu'à la main qu'Elle me tendit dès qu'Elle me vit.

Elle me fit me redresser, plongea deux yeux verts assez froids dans les miens

"Please to meet You!"

Surpris autant qu'un peu gêné de l'entendre parler anglais, je Lui répondais sans attendre:

"Please to meet You too, apologies for my bad English, do You speak French?"

Elle acquiesça, tout en prenant l'enveloppe que je Lui tendais.

Rassuré, j'osais dans ma langue.

"Comment dois-je Vous appelez, Madame?

- Le moins possible.

- je Vous prie de bien vouloir m'excuser...

- Elaine!

- Très bien Madame Helene. je Vous suis?"

Elle me reprit, visiblement agacée.

"Elaine."

Elle fit un geste m'indiquant le chemin des parkings, et j’ accompagnais tremblant cette déroutante et redoutable beauté celtique jusqu'à Sa voiture, sans le moindre mot.

Si, dans ma vie "d'avant", quand j'étais basiquement mâle, j'avais dû définir entre deux bières partagées avec mes copains le type de femmes qui me faisait craquer, nulle doute que j'aurais pu dépeindre les traits de Dame Elaine. j'imaginais que Dame Fulvie en avait conscience (Elle savait tout de moi), et me dis qu'il ne pouvais s'agir d'une coïncidence... je l'en remerciais, intérieurement... me retrouver dans la voiture de la Dame de la côte, avec comme perspective de faire Ses quatre volontés, n'était pas sans me faire trembler d'excitation, mais mon appréhension n'était pas moins présente. Elle me fit mettre une sorte de bandeau sur les yeux -du type de ceux que les Scandinaves mettent sur leurs yeux pour dormir durant les nuits trop courtes de leur été, et tout en pressant mes lèvres d'un doigt levé et ferme, m'intima un "not a word!" qui sembla absolutly non négociable, et où pointait un léger et sublime accent écossais, puis fit démarrer la voiture.

Les yeux fermés, les repères temporels se perdent, et l'esprit se balade.

je ne pourrais dire combien de temps nous roulâmes. Sans doute plus d'une heure. Il me semblait réussir à sentir son parfum, léger. Un mélange de lavande, avec un je ne sais quoi de frais, qui me faisait penser à l'air iodé de l'océan tout proche. je remerciais intérieurement Madame Fulvie de m'avoir mis entre de si belles mains, mais parallèlement, j'espérais que Dame Elaine n'était pas déçue du colis qu'Elle avait réceptionné. Il me faudrait être à la hauteur des attentes dont j'étais porteur, combler la Femme qui me conduisait... Et garder... la tête froide... Ce qui ne serait pas facile, mon esprit en ébullition.

La voiture s'arrêta enfin, Elle enleva mon bandeau.

La lumière du ciel, bleu et pure, m'éblouit.

L'endroit était magnifique et désert. Une petite corniche douce et herbeuse, en avant d'une maison blanche couverte de tuiles romaines, surplombant de petites dunes qui courraient jusqu'à une crique abritée. Le petit parking où Elle s'était garée était assez vaste, mais ne comptait d'autre véhicule que le Sien. je profitais du paysage une trop petite minute. Un "out" et un "follow me" plus tard, je descendais en La suivant la dune qui y menait, non sans regarder discrètement le vent jouer avec Sa jupe. Ma cage me rappela à mes devoirs, et je tentais de ne pas avoir remarqué qu'Elle ne semblait porter aucun sous-vêtement.

Une fois arrivée sur le sable, Elle déploya la serviette qu'Elle portait dans Son sac, s'y assit face à moi.

"Take off your clothes!"

j'enlevais donc veste, chemise, chaussures et chaussettes que je posais à Ses pieds, puis ouvrant mon pantalon, je voulus Lui faire part de ma réticence à l'enlever, bafouillant en mauvais anglais que s'il y avait des passants qui venaient jusqu'ici, ils pourraient voir "ça".

"Not a word!" Fut Sa seule réponse, et je dus exhiber mon sexe encagé devant Ses beaux yeux visiblement ravis de ce qu'Elle découvrait.

Elle me sourit malicieusement, et pointa la Mer de Son délicat menton. je me retournais, et fus pris de panique en constatant qu'elle était basse, et que l'estran était si large que j'aurais à marcher plus que nu une bonne minute pour y arriver. On allait me voir, c'était certain, je me tournais à nouveau vers Elle, le regard suppliant, mais Son bras se tendit vers l'immensité salée.

"toi, au bain!"

je Lui montrais à nouveau ma cage, sans rien prononcer. Elle écarta, provocante et narquoise, Ses cuisses en réponse, me laissant entrevoir Son pubis rasé, et confirma ainsi ce que j'avais pu voir plus tôt.

Elle m'avait, déjà, mise à genoux... et ne l'ignorait pas... Elle pointa à nouveau le chemin que je devais prendre, puis claqua les doigts avant que je me décide à Lui obéir.

je courrais presque, mes deux mains cachant mon sexe, jusqu'à l'eau où j'entrais jusqu'à la taille le plus vite possible malgré sa fraîcheur, afin de soigner ma pudeur. Quelques instants plus tard, une fois certain qu'on ne pouvait rien voir de mon intimité, je me retournais vers la dune et La vit qui gravissait le chemin que nous avions emprunté... Emportant avec Elle mes vêtements...

Merde!

je vis qu'Elle avait laissé Sa serviette sur le sable, et après m'être assuré qu'aucun promeneur ne pouvait me voir, je pris la décision d'y retourner au plus vite, les mains toujours plaquées sur mon sexe.

Avant de l'atteindre, je vis qu'Elle m'avait laissé une enveloppe, qu'un gros galet empêchait de partir au vent. je déplaçais le caillou de granit, et lu "De la Dame de la Côte à petit homme". Des instructions, sans doute. Pourtant, avant de les lire, je pris d'abord la serviette, la mis autour de mes hanches pour cacher mon sexe. Ensuite, seulement, je décachetais l'enveloppe.

"petit homme,
tu dois savoir que la patience est une des vertus premières d'un bon soumis. Sans doute ce que tu as vu t'a donné quelques envies, et Je suis certaine que nous trouverons tout à l'heure à en discuter.
Je veux que tu m'attendes, ici, sans bouger, la tête dans tes bras, allongé face contre terre, et les jambes légèrement écartées. tu ferais ça pour Moi? Je ne serai pas longue. Sauf accident!
La Dame de la Côte"

je replaçais donc la serviette, et m'installais comme on me l'avait ordonné, priant que cela ne dure trop longtemps, car je pressentais que mon cul blanc soit vite cuit pas le soleil qui commençait seulement à décliner.

mon attente fut incroyablement courte: je n'étais pas encore sec, malgré le vent du sud ouest et le soleil, avant que je L'entende revenir -ou que je sente Son ombre.

je savais qu'Elle me regardais. je ne bougeais pas. Elle posa un pied, d'abord sur mes fesses, puis l'enfila entre Mes jambes. Et j'entendis qu'Elle composa un numéro. toujours immobile, j'entendis une voix sans accent, suave, qui n'était pas celle de Dame Elaine parler.

"Fulvie, bonjour... Ca y est, j'ai reçu le colis, merci! Mais... je n'ai rien compris au mode d'emploi!"

Elle riait. Elles riaient sans doute...

"Tourne toi!"

je me retournais, gardant les yeux clos, Lui présentant ce qu'Elle voulait voir. Elle reprit Sa conversation tout en posant un pied sur mon sexe, en conquérante.

"En tout cas, je sais à quoi sert la clé, merci de me l'avoir confiée aussi!"

Par Mylady - Publié dans : RECITS
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Mercredi 25 juin 3 25 /06 /Juin 19:00
Sujet: Re: Le dressage   Hier à 20:23

Voilà donc le chapitre corrigé...

je vous en souhaite bonne lecture...


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Chapitre 3
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je suis resté sans bouger très peu de temps, entendant Son homme s'afférer autour de moi, avant qu'il ne me fasse lever, et me conduise en tirant sur ma laisse jusqu'à la salle de bain presque voisine.

Là, il enleva mon bandeau et mon collier, et à ma plus grande honte, le bas que je portai sali encore serré autour de mon sexe, avant de m'indiquer la baignoire où je devais me laver.

mon sentiment de nudité se fit beaucoup plus vif quand je pus retrouver le sens dont on m'avait si longtemps privé. j'étais nu, qui plus est en présence d'un homme qui ne l'était pas, et même s'il portait des vêtements autant féminins qu'incongrus, je me sentais d'autant plus humilié que j'avais évidemment en tête ce que nous avions fait précédemment. Cet homme m'avait fait jouir, j'avais promené ma langue sur ses jambes, embrassé ses pieds, et son sexe... Et il était là, devant moi, me dominant d'une bonne demi-tête, campé sur des bottines à talons démesurément hauts qui rendaient ses jambes encore plus longues (quoique moins désirables que quand je les imaginais être celles de Madame Fulvie!), dans un impeccable uniforme de soubrette de couleur noir dignement -si on peut dire- orné d'un tablier et de ruban blanc.

je ne lui trouvais pourtant aucun charme outrancier, mais l'autorité qui en émanait renforçait encore mon sentiment de soumission.

A cet instant, je ne savais si Dame Fulvie avait eu comme intention que je sois soumis également à son homme, mais de fait, je me sentais dans ce contexte particulier doublement dominé, tant cérébralement que physiquement, et je ne pus faire autrement que de me mettre à nouveau à genoux, et dans cette position, je me mis naturellement à le vouvoyer alors que je m'excusais auprès de lui de ce qu'il avait du faire avec moi, et des deux coups -j'en étais maintenant sûr- qu'Elle lui avait assenés pour qu'il obtempère.

"Détends-toi, je suis là pour t'aider, pas pour te guider". Il ajouta: "et évite de dire veuillez m'excuser! en tout cas en la présence de Madame: utiliser l'impératif quand tu t'adresses à une Divine est plus qu'inconvenant... j'en aurais fait usage qu'Elle m'aurait fouetté..."

"Veuillez m'excuser"... Oui, je me souvins avoir prononcé ces mots, avant d'avoir été bâillonné.

Cet homme vêtu comme une servante se montra à la fois distant, de part son allure stricte, et fort courtois par les propos qu'il tint, et le conseil qu'il me prodigua. Il me fit savoir que dès que je serai sorti du bain, il me faudrait simplement appeler, et qu'on viendrait à moi.

"On".

j'aurais préféré savoir à quoi m'attendre, mais d'évidence, je n'avais pas à connaître le programme, même s'il était -je n'en doutais pas-écrit d'avance.

Il partit en emportant le bas que j'avais souillé rangé dans une poche en plastique, en prenant soin de refermer la porte à double tour.

Seul, à nouveau.

La baignoire était remplie d'eau froide. je m'y introduisis et fus saisi au point qu'il me fallut du temps pour y plonger jusqu'aux épaules. Inutile de dire que je pris un soin tout particulier à laver mon sexe. Le reste de mon corps -si ce n'est mon cou et mon visage- grâce à l'efficacité de l'esclave de Dame Fulvie, ne méritait en vérité qu'un simple rinçage.

je ne restai donc pas longtemps immergé, et sortis très vite de l'eau. Cependant, il me semblait indispensable de reprendre mes esprits, créer une sorte de sace, et je ne voulus pas appelé tout de suite, restant de longues minutes le cul posé sur le bord de la baignoire. L'absence de toute serviette ne me laissait d'autre choix que de grelotter avant que je ne trouve le courage d'appeler.

Un simple "j'ai fini", et la créature de Madame Fulvie ouvrit et entra dans la salle de bain. Sans doute l'esclave avait-il attendu derrière la porte, pendant tout ce temps. Peut-être, même, avais été épié...

Tout en essuyant le peu d'eau qui recouvrait encore ma peau presque sèche, il constata que j'étais sorti depuis un moment déjà.

"tu devais appelé DES que tu étais sorti du bain!"

"je ne pensais pas que ça avait de l'importance"

"tu penses trop, il va falloir que tu apprennes à ne plus le faire. Si Dame apprend ça, Elle sera sans doute furieuse!"

je frémis en imaginant ce que ses mots pouvaient signifier, et fus écrasé de doute en comprenant à quel point le chemin serait long et difficile pour espérer un jour pouvoir La satisfaire...

"vous Lui direz?"

"dois-je Lui dire?"

D'évidence... Pourtant, petitement, je tentais...

"il ne m'appartient pas de vous demander de Lui taire que je ne Lui ai pas obéi, sans doute que ce ne serait pas correct, mais..."

je ne trouvais pas mes mots... ne sachant quoi dire, sans avoir la sensation de me prendre les lieds dans le tapis. je bafouillais quelques platitudes faites de ronds de jambe et de tournages autour du pot, puis, conscient de mon ridicule, je... je me mis à pleurer.

Oui... A pleurer.

De lourdes et silencieuses larmes, que je devais garder en moi depuis trop longtemps.

Toute cette tension, toutes ces émotions se répandaient maintenant sur mes joues.

"Excusez moi..."

L'esclave sourit, mi ému, mi amusé, répéta mon "excusez-moi" pour me signifier que la leçon n'était pas apprise, et peut-être pris de pitié ou mu par une curieuse forme de confraternité que je ne soupçonnais pas encore, il me dit finalement.

"Ne t'inquiète pas, ce sera mon cadeau de bienvenue -même s'il n'a pas la même valeur que celui que tu as reçu d'Elle- je ne Lui dirai pas. Et s'il te faut être rassuré, Maîtresse veut simplement faire ta connaissance, ce soir; Elle te l'a dit. tu as juste à te présenter, à causer, à profiter de Sa présence! tu verras, Elle est délicieuse!"

Il posa la serviette sur un tabouret, et ouvrit une armoire d'où il sortit une pile de vêtements.

"D'ailleurs, pour te mettre à l'aise, Elle te permet de te vêtir en homme..."

je pris les vêtements en main, redevable te rassuré.

Il termina, et provocateur, ajouta:

"... peut-être une dernière fois!"

Le chaud.

Le froid.

Toujours cette déroutante alternance.

Il me tendit un curieux objet qu'il sortit de la même armoire. je crus reconnaître un cockring.

Si froid...

Il plongea ses yeux dans les miens. Les siens pétillaient. Les miens devaient être livides.

"Il te faut simplement mettre ça, pour bien sentir, à tout moment, que tout ton être Lui appartient... je préfèrerai que tu le mettes seul, si tu veux bien. Même si Maîtresse m'a demandé de t'aider, j'ai le sentiment d'avoir déjà assez touché ta petite bite pour aujourd'hui!"

je pris l'anneau en main, et lui promis:

"je ne dirai rien."

La voix lointaine de Madame Fulvie l'appela.

"On vient te chercher dans cinq minutes."

"On", toujours ce ''on"...

Il fit un tour sur lui-même et se rapprocha de la porte. je lui lançais vivement:

"Attendez, juste une chose, s'il vous plait, comment devrais-je La saluer?"

"tu sauras, j'en suis certain!"

Puis la porte se referma et fut à nouveau verrouillée.


je plaçais donc l'objet avec difficulté.

C'était la toute première fois que j'en portais un, et la sensation était assez troublante, mais pas si désagréable que je ne l'aurais craint, si bien que je ne tardais pas à bander à l'idée de faire ce geste en signe d'appartenance, et que je dus un temps lutter contre l'envie de me caresser...

Madame Fulvie m'avait préparé une chemise blanche immaculée que je passais sans tarder, ainsi qu'un pantalon et une veste de coton noir assortis. Nul sous-vêtements, ni même de chaussette, encore moins de chaussures. je fus prêt en quelques minutes, et passai le reste du temps qui ma resta avant qu'on vienne me chercher à me concentrer pour combattre une érection devenue un peu douloureuse.

Deux tours de clés. La soubrette entra, et m'invita à la suivre.

Mon cœur se mit à battre la chamade. j'avais une hâte inouïe d'enfin pouvoir voir Madame Fulvie, mais parallèlement, mon appréhension allait grandissante au fur et à mesure que je savais le moment tant attendu arrivé.

Peur.

La peur de décevoir...

j'arrivais dans un vaste salon, où je La vis d'abord de loin, assise sur un fauteuil en cuir. Elle attendait, sereine. Sa silhouette toute entière faite de rêves, noirs et de chairs.

Quand Elle m'entendit arriver, Elle se leva, et tout en se tournant pour me faire face, tendit à hauteur de Sa taille un bras ganté jusqu'au dessus du coude .

je compris qu'il me fallait mettre à genoux. Mes deux mains jointes tournées vers le plafond, n'osant toucher la divine extrémité qu'Elle offrait à ma vénération seulement du bout des doigts, je posai mes lèvres dans un geste d'absolue ferveur.

A ce moment seulement, je pus Lui dire...

"Madame Fulvie, je Vous prie de bien vouloir accepter mes hommages".

Elle me dit simplement:

"tu sais y mettre la manière, je les accepte, petit homme."

Elle me pria de me relever, Sa main délaissant les miennes, je croisai instinctivement mes bras derrière mon dos, et tout en gardant ma tête baissée, après avoir eu le bonheur d'avoir pu la toucher, après qu'Elle m'ait fait ce premier compliment qui me remplit de joie, je connus celui de pouvoir La contempler, presque librement.

Comment pourrais je décrire ce que je ressentis quand mes yeux se posèrent à ce moment sur Elle?

Comment de simples mots pourraient, même habilement agencés évoquer ce que je vis et ressentis alors?

La si élégante Dame Fulvie était campée dans une robe longue noire et légère très près du corps, parfaitement agencée et ouverte sur ses côtés presque jusqu'à la taille afin qu'on puisse admirer le haut de Ses cuisses habillées de résille. Sa robe Lui laissait Ses épaules nues où tombaient de belles boucles blondes et soulignait Son exquise finesse, La faisant paraître encore plus grande qu'Elle ne l'est, et La rendant plus désirable encore que j'aurais pu la rêver.

Même debout, mais les pieds nus et le sexe mis à mal, il me sembla être à Ses pieds! je ne saurais dire à quel point Elle me sembla me dominer, combien je me sentais petit, écrasé pas cette Dame. Mon regard ne put s'empêcher d'aller de Ses pieds magnifiquement chaussés de cuissardes à hauts talons, jusqu'à Ses douces épaules dont la blancheur et l'infinie délicatesse étaient encore renforcées par le port de Ses gants... je m'interdis, pour autant, de regarder son visage.

Comme je devais Lui paraître misérable!

Car supérieure, Elle l'était surtout de part le rayonnement qui en émanait.

Dieu que cette Déesse était belle!

A mes yeux, enfin ouverts sur Elle, nul doute; le soleil s'y serait brûlé, et le pauvre pécheur / pêcheur que je suis ne pouvait que s'y noyer.

Oui, véritablement, face à Elle, je me sentais tomber dans une sorte de puits sans fond, me faisant de plus en plus petit au fur et à mesure que mon regard suivait les lignes parfaites de Ses jambes en découvrant au dessus de Ses divines cuissardes Sa chair couverte de résille, et je me mis à prier de toute mon âme pour qu'Elle veuille bien me prendre dans ces filets, qu'Elle m'y fasse à jamais Son prisonnier, qu'Elle m'y entortille, qu'Elle m'y ficelle, qu'Elle m'y fasse Son chien, Son esclave, Sa bonniche, ce qu'Elle voudrait pourvu que je sois pour toujours à Ses côtés.

j'en étais là quand son homme amena sur un plateau trois coupes de champagne. Elle saisit la première, il me tendit la deuxième avant de poser le plateau sur la table basse qui faisait face au fauteuil où Dame Fulvie s'était à nouveau assise, avant de prendre la dernière.

Elle leva Son verre.

Nous trinquâmes, Son esclave et moi naturellement à Ses pieds, et Elle exigea -je n'aurais osé le faire- que je La regarde dans les yeux, comme l'usage le veut quand on veut faire un vœu.

"Au chemin que nous ferons ensemble!"

j'avais honte de moi, de ce à quoi je pouvais ressembler, et ne pus soutenir son regard clair et pénétrant plus d'une seconde, avant qu'Elle fasse signe à Sa boniche d'aller chercher de quoi manger...

La soirée allait pouvoir commencer.
Par Mylady - Publié dans : RECITS
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Dimanche 12 janvier 7 12 /01 /Jan 19:16

Bonjour Mylady,


je voulais juste vous dire que j'apprécie beaucoup votre blog et partager un petit texte que j'ai ecrit :


 


Nous devisions tranquillement autour d'un verre en début de soirée.


Comme d'habitude, nos discussions abordaient tous les sujets avec légèreté. J'appréciais sa culture éclectique, sa répartie et son ton parfois coquin, en jouant sur plusieurs niveaux de la
discussion.


Puis à un moment, son ton changea légèrement, se fit plus impérieux. Je notais cette subtile modification. Son regard, doux et rieur, devint aussi plus pénétrant.


Instinctivement, je baissais les yeux et elle le remarqua.


"Rapporte les verres et la bouteille à la cuisine" me demanda-t-elle. Elle me demanda cela très naturellement, comme si elle ne doutait pas un instant que j'allais obtempérer. Etait-ce une simple
demande ou un ordre ?


Comme si de rien n'était, comme si elle ne m'avait rien demandé, je rapportai les verres à la cuisine comme je l'aurais fait naturellement chez moi. En même temps, j'avais complètement conscience
qu'elle venait de me donner un ordre et que je venais de lui obéir. Simplement, cela s'était fait très naturellement, comme si c'était dans l'ordre des choses. Je savais aussi que la situation
n'était pas fortuite et qu'elle la maîtrisait parfaitement : elle  avait remarqué que j'avais baissé les yeux devant elle, elle savait aussi que je lui avais obéi, même si je tentais de
faire comme si de rien n'était.


Le contraste avec mon rôle de dirigeant dans le monde professionnel était saisissant. Ce basculement de ma situation était grisant. Moi qui avais l'habitude de commander et d'être écouté, qui en
impose par ma stature, mon style, je me sentais devenir petit garçon. J'en éprouvais un certain vertige, amplifié par l'attirance que j'éprouvais pour elle : sa bouche raffinée et mutine, ses
mains soignées, ses formes à la fois harmonieuses et voluptueuses, son esprit libre et ouvert, tout chez elle me plaisait, m'attirait ; elle le savait pertinemment.


Je revins de la cuisine. Elle s'était assise sur le canapé, face à moi et elle me dévisageait.


Elle ne me remercia pas mais dit simplement "c'est bien", comme le ferait un supérieur hiérarchique.


Son regard était pénétrant, dominateur. Instinctivement, je baissais les yeux une nouvelle fois. 


Je restais interdit, en fait, j'attendais un nouvel ordre de sa part, comme si c'était une évidence.


"allume les bougies sur la table". Je m'exécutais. C'était maintenant une évidence, notre relation de complicité, d'égal à égal venait de basculer, au moment où elle l'avait choisi et je me
retrouvais maintenant à lui obéir, comme s'il m'était impossible de faire autrement.


"ouvre le tiroir de la commode et apporte moi ce que tu y trouveras". Il n'y avait plus de doute qu'elle maîtrisait tout, qu'elle me dominait.


Qu'allais-je découvrir dans ce tiroir, mon esprit était en ébullition. J'ouvrai très doucement ce tiroir, avec un sentiment de curiosité, mêlé d'appréhension.


Une cravache en cuir ! sa cravache d'équitation. Ce simple objet symbolisait la domination, sa domination.


Elle me regardait fixement et semblait goûter l'emprise psychologique qu'elle avait sur moi.


une nouvelle fois, j'eus envie de baisser les yeux mais me forfait à rester.


"Approches" : elle n'avait plus besoin de faire de phrases, un simple mot suffisait. Elle n'avait pas besoin de parler durement. Son autorité s'exprimait naturellement.


Je m'approchais doucement.


"A genoux". Ce simple mot allait sceller mon accord pour entrer sous son autorité. Jusqu'à présent, j'aurais pu sortir du jeu qu'elle mettait en place. En théorie, cela aurait même été facile. Il
aurait suffi d'un petit trait d'humour de ma part, d'une répartie bien sentie, ou même de la regarder avec autorité comme j'ai l'habitude de le faire avec mon entourage. Mais je ne l'avais pas
fait.


Et maintenant, je savais qu'en me mettant à genoux, je ferais acte d'allégeance, comme le chevalier vassal devant son suzerain.


Mon esprit d'analyse me retint un instant : était-ce bien raisonnable, je pouvais toujours reculer. Mais une vague profonde et sourde en moi me fit obéir à son commandement.


En m'agenouillant ainsi devant elle, je signais un pacte symbolique, je devenais son soumis et elle devenait ma maîtresse.


Dans ma position, ma tête se trouvait à la hauteur de ses cuisses et je ne pus m'empêcher de remarquer subrepticement qu'elle portait des bas qui contrastaient avec sa chair claire et
j'imaginais plus que je ne vis une culotte de dentelle noire qui recouvraient le saint des saints. Je ne m'autorisais pour autant pas à regarder ce territoire sacré.


Suite à venir 

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Ce sera avec plaisir que je publierai la suite

Félicitations

 

Mylady

Par Mylady - Publié dans : RECITS
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Mercredi 8 janvier 3 08 /01 /Jan 18:42

Quand tout s'écroule,
Et que la réalité s'élève à tes pieds,
Tu baisses les armes,
Et tu réalises.

Sous l'immensité de son ombre,
Tu te sens tout petit,
Perdu,
Orphelin.

Quand il ne te reste plus rien,
A part ton souvenir le plus cher,
Tant bien que mal,
Tu t'y rattaches.

Abattu sous le poids de cette réalité,
Tu protèges ton cœur meurtri,
Où est niché ton trésor,
Ton cher souvenir.

Seul face à cette horreur,
Qu'est ton heure,
De la réalité tant semée,
Tu en viens à te recroqueviller.

En fœtus tu es né,
En fœtus tu te mets,
En fœtus tu restes,
En fœtus tu crèves en silence.

La réalité te brise,
Tout ton corps subi,
Et ton âme vogue,
Elle erre loin.

Perchée entre le souvenir,
Et le désir,
Tu te shootes à cette alchimie,
Le rêve.

- - - - - - -


J'ai rédigé ce poème en pensant au moment de la fin, lorsqu'on voit le jeune homme en prison, qui pense à sa mère et se mets en position du fœtus.

Mlle CarpeDiemFree. 16.12.13

Par Mylady - Publié dans : RECITS
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Vendredi 22 février 5 22 /02 /Fév 11:39

Finalement je me vide complètement.
« Bien »
Evelyne me caresse pensivement. Elle me sourit.
Elle baise mes plaies, baise mes coups, baise mon sexe et me vide à nouveau avec sa main.

« Allez ! au lit ! »
Elle me détache, puis m’attache les mains avec une paire de sangles. Au coup, un collier relié à une longue chaîne, la chaîne fixé au lit. Les pieds du lit sont scellés dans le sol.
Elle me fait m’allonger, relie mes deux chevilles, me couvre, me donne un cachet, un baiser sur le front. Elle s’en va, la lumière s’éteint.

Je me réveille. Toujours cette lumière grise. C’est une chambre nue, un seul meuble à part le lit, un vieux buffet. Une baie vitrée donne sur une cuisine en véranda.
Avec ma chaine au cou, mes chevilles liées j’ai atteint lentement le buffet a tout petits pas.
Dessus un bol et une lettre :
« Vendredi, voici mes instructions… »
La maitresse a fait un planning rigoureux, jour par jour de ce que j’ai à faire pendant un mois. Evelyne a les « pleins pouvoirs » pour veiller à sa bonne exécution. Dans un mois, si je suis bien dressé, je rencontrerai ma maitresse.
Dans le bol, une soupe, tiède.
Aujourd’hui, premier jour de captivité, « repos ».

Avec ma chaine, je n’arrive qu’à l’entrée de la salle d’eau. Sur le montant du lit, un bouton de sonnette. J’ai le cœur qui bat. J’ai peur. J’appuie.
Evelyne apparait. Je ne me souvenais pas qu’elle avait des cheveux si noirs.
Elle me sourit. Elle est pieds nus, en jean. Elle me fait immédiatement le signe de me taire.
J’en suis réduit à lui monter avec les yeux la direction de la salle d’eau.
Elle rit. Se contente de décrocher la chaine du lit et me tire par à-coups vers la pièce jaune. Je marche comme je peux, entravé.
Devant la cuvette, elle détache mes chevilles. Je dois écarter les jambes. Elle me tient le sexe pour que je puisse uriner, elle rit de mon érection. Mais je grogne à cause de la jouissance. Elle me roue de coups. Je dois me relever, marcher difficilement les jambes écartées vers le lit, tandis qu’elle me frappe régulièrement l’entrejambe. Je crie je pleure. Les coups redoublent, je suis au sol, sur le flanc, elle est à genoux sur moi et me ferme la bouche avec sa main.
Quand j’arrête de protester elle me sourit. Elle dépose un baiser sur ma tempe. Et m’aide à me relever, m’aide à arriver jusqu’au lit.

Je suis à nouveau allongé. Épuisé.
Elle s’est assise à mes côté, songeuse.
Je me tais.
Elle me caresse la tête.
Je m’endors
Plus tard quand je rouvre les yeux, elle est toujours à mes côtés. Elle me propose un verre d’eau. Elle me fait m’asseoir. Passe une pommade sur les traces de coups sur mon buste. Elle chantonne.
Elle me sourit, et s’en va.

La pièce ne reçoit pas la lumière directe du jour.
Je somnole.
A un moment je vois des tranches de cake dans une assiette blanche sur le buffet et une cruche pleine d’eau, à côté d’un verre. Que l’eau est bonne !
Soudain elle est là à côté de moi. Instinctivement je baisse les yeux. Elle me prend le menton, me relève la tête, et baise doucement la bouche. Ses lèvres sont tièdes, douces.
Elle enlève la chaîne de mon cou, met une laisse à la place et me fait visiter les lieux.
La cuisine grise et vieille, le jardin entouré de hauts murs en briques, de l’autre côté une autre salle d’eau transformée en débarras. Je suis nu. J’ai froid.
Puis nous visitons la maison elle-même. Douillette, propre, pimpante, coquette. Tout en hauteur et en escalier comme les anciennes maisons du Nord. Evelyne me montre l’aspirateur, les balais, seaux et serpillères, la table à repasser, le fer, la cuisine, les casseroles, le frigo, les ustensiles…
Elle me fait asseoir tout nu dans un fauteuil crapaud soyeux d’un petit salon, m’offre une liqueur, des petits gâteaux. Elle me fait manger, ne veut pas que j’utilise mais mains toujours attachées. Ma laisse tombe sur ma queue.
Toujours ce silence.

« Allez ! »
Je sursaute.
Avec la laisse elle me fait refaire le même chemin à l’envers, dans la chambre grise elle me raccroche à la chaine du lit.
Et s’en va…
Le soir je suis obligée à nouveau de l’appeler. Elle est maquillée. Elle tient un bol de soupe chaude. Elle m’amène aux toilettes. Pas de violence. Elle me fait boire la soupe assise à mon côté sur le lit. Puis je dois m’agenouiller à ses pieds, nu sur le sol de ciment. Elle me couche sur le flanc, met ses pieds nus sur ma figure. Un long moment. J’essaie de ne pas bouger. Je m’endors.
Elle me réveille d’un petit coup de pied.
« Allez ! »
Je suis mis au lit.
Depuis la veille au soir, je n’ai plus de montre.

Le lendemain quand je me réveille dans la lumière grise, la chaîne de mon cou est détachée, à côté du bol de soupe, un quignon de pain noir, et l’emploi du temps, heure par heure de la semaine.
Ce matin, je dois nettoyer les pièces où je suis relégué de fond en comble. Dans la cuisine, un vieux jean, des vielles sandales, un vieux pull, et de quoi faire le ménage. Mais quelle heure est-il ? Avec mes mains sanglées, c’est compliqué.
Je décide de ne pas appuyer sur la sonnette et de me débrouiller.
Cela n’avance pas vite mais cela m’amuse presque.
Soudain Evelyne est là, aujourd’hui tout en noir, les cheveux tirés en arrière la bouche rouge vif. Furieuse. Elle me gifle à à grand coups et me piétine au sol. Je crie. Les coups à nouveau, mais sa main sur ma bouche.
Puis elle me calme, petites tapes, caresses, essuie mes larmes.
Je me relève. Je lui montre mes sangles aux poignets. Elle me détache les mains. Elle m’amène à côté du lit, devant la sonnette. Elle désigne la sonnette avec une cravache, m’attrape par les cheveux et me fait baiser ses bottes. Puis elle me remontre trois fois la sonnette et trois fois je dois sui lécher les bottes.
« Allez hop, «

Par Mylady - Publié dans : RECITS
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Jeudi 7 février 4 07 /02 /Fév 20:37

Voici un rêve, un fantasme. Une fiction.
Un récit imaginaire. Il risque d’ennuyer plus d’une, j’en ai bien peur, mais il m’habite, et il faut bien que j’écrive ce qui est en moi. Sait-on jamais, l’une d’entre vous pourrait avoir du plaisir à le lire. Et, improbable miracle, peut-être même une personne pourrait s’intéresser à l’auteur de ces lignes.
Cela commence par une disparition. La mienne.

C’est convenu. Chaque vendredi, je dois me rendre à un carrefour, attendre près du feu pendant une demi-heure, en passant inaperçu.
D’ailleurs Adeline m’a surnommé Vendredi, « pour pas que tu oublies ». Comme si j’allais oublier une chose pareille.
Cela fait 8 mois que cela dure.
Parfois je n’y crois plus. Aucune nouvelle depuis le dernier message. C’était convenu… Faire comme si tout était oublié…

Au carrefour, une fourgonnette blanche, avec juste une banquette à l’avant, une cabine borgne derrière.
La jeune femme au volant cherche du regard. Je croise ces yeux. Elle a compris. Elle met son warning, je monte à sa droite, le feu passe au vert. C’est parti.
Pas un mot.
Evelyne, ma conductrice, j’apprendrai son prénom bientôt, me fait signe de rester silencieux. J’ai bafouillé trois mots et je me tais.
La ville est quittée. La voiture s’arrête dans un chemin de forêt. Il fait bientôt nuit. Et froid.
Evelyne me fait signe de sortir, elle ouvrir le haillon arrière, monte, m’attrape par le col et me fait monter.
« Tu ne dois jamais parler ! Compris !? »
Elle me bat, me tape, me cogne, m’oblige à me mettre au sol, en chien de fusil, m’immobilise, pieds et poings. Elle me donne un cachet avec un peu d’eau…

Evelyne conduit dans la nuit. Je m’endors.

Plus tard, bien plus tard je suis réveillé. La fourgonnette est dans un garage, clair, éclairé par des néons. Elle me fait sortir et me tape. Et me fait signe de me taire.

Une porte en bois clair donne sur une grande pièce dans la pénombre. Tout est gris. Plus clair un vieux lit métallique à barreaux pour une personne, au milieu de la pièce. Un vieux drap, une vieille couverture. Au fond une salle d’eau, jaune, mal éclairée.
Evelyne porte des bottes courtes sans talon. Elle me pousse dans la salle d’eau. Je dois me déshabiller à toute vitesse, les coups pleuvent, je n’enlève pas mes chaussures assez vite, elle me roue de coup de pied, je tombe au sol. Je dois me relever, elle me traine sur la cuvette des WC, obligation de me vider, puis le jet d’eau, chaud froid. Si je me protège elle me bat. Je dois me mettre dos au mur, bras et jambes écartés, sans broncher. Puis me tourner, le buste penché, l’arrière train offert.

Grelottant, je suis conduit au milieu de la pièce, attaché debout, les bras suspendus en l’air, les jambes écartées.
« Je vais te réchauffer » me dit elle.
Toujours le signe impératif de me taire.
Et je suis fouetté. Méticuleusement. Dans le détail. A part le visage, tout y passe, de haut en bas. Interdiction de crier, de pleurer, de soupirer, sinon ce sont les coups de pied.

A suivre

Par Mylady - Publié dans : RECITS
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Mercredi 24 octobre 3 24 /10 /Oct 17:28

 

Pour continuer, et amorcer le jeu de rôle suggéré par Mylady...

 

PREMIER HOMMAGE III



Parcourir les rues d'une ville inconnue, accompagnant une Inconnue, "équipée" comme je le suis, n'a rien d'une banale promenade.

Elle se marche vivement trois pas devant moi, et me fait porter en plus du mien le sac qu'Elle avait apporté à la gare.

Profitant qu'Elle ne pouvait me voir, j'ai secoué cette pesante serviette de cuir rouge, et le cliquetis que j'entends semble révéler à mon esprit vagabond les objets métalliques qui peuvent s'y trouver. En un instant, j'entrevois ce que je ne devais entrevoir, et la situation qui pourra être la mienne quand, je le crains, je serai tantôt menotté devant Elle. La violence ou l'imminence de l'image qui se précipite en moi me fais tellement frémir que je ne vois pas qu'Elle s'est arrêtée au pied d'un immeuble bourgeois, et je manque de peu de la bousculer.

La porte s'ouvre sans que j'ai vu si Elle avait Elle-même ouvert la porte, ou si on Lui avait ouvert, comme la panique dans laquelle je me trouve me le fait craindre un instant.

Nous entrons. Suée froide. Il fait sombre. D'habitude, je sais qu'en La suivant, mon regard se serait volontiers accroché à Ses jambes gainées de bas qui me précèdent, mais l'appréhension qui me saisit m'en empêche, et je ne trouve la force que de monter péniblement les marches, les yeux au sol, jusqu'au premier étage où Elle me fait arrêter en retrait.

Une plaque en bronze annonce Dominique D. Psychologue.

Elle pousse la porte, et nous nous retrouvons bien vite dans une petite salle d'attente surchauffée, seulement peuplée de chaises vides. De lourds rideaux de velours obstruent et obscurcissent le lieu, ce qui n'est pas sans me rassurer un peu, mais ce sentiment fugace est vite dissipé quand arrivés en son milieu, Madame m'ordonne de me déshabiller.

Je n'ai pas le temps de me demander si nous sommes dans Son cabinet, si on Lui a prêter pour qu'Elle y joue... Ou plutôt... s'y joue de moi, si... Elle me rappelle à l'ordre, et plus sèchement, répète:

"Déshabille toi, désiré!"

je pose donc les deux sacs, et me déshabille. Madame semble autant amusée par ma gaucherie que satisfaite de ma diligence et de mon obéissance.

j'enlève mes chaussures, puis mes vêtements en terminant, stupide pudeur, par mon pantalon qui découvre mon pauvre sexe, et mes fesses "habitées". Le silence est pesant, comme Son regard qui glisse sur moi, si inquisiteur que je le sens me parcourir en même temps que des frissons... Une veste, un Tee shirt, des chaussettes et un jean. Le rempart de ma pudeur est tombé, épargné à Ses pieds. je n'ai nullement résisté, malgré mon émoi, et me retrouve penaud, devant Elle... Ne sachant que faire ensuite, mais voulant bien faire, je mets presque par instinct mes deux mains sur une tête que je maintiens baissée.

Et La voilà qui s'avance et qui tourne autour de moi. Elle semble apprécier cet instant, car Elle peut déjà juger de Sa toute puissance sur moi car Elle sait la force du sentiment qui m'habite. La Honte: celle d'avoir voulu ce moment, celle de l'avoir rêvé, celle de l'avoir suivi, de m’être mis dans cette situation, mais aussi honte de mon corps frêle, honte de mon sexe que les circonstances font presque disparaître. Elle ne peut l'ignorer. Ce morceau de viande tout ratatiné par l'appréhension me fait honte. Elle s'en saisit doucement, comme si Elle y trouvait un complice, l'enserre entre ses doigts, et me glisse à l'oreille: "quelle mignonne petite chose!" Mon regard se perd sur le tapis, pendant qu'Elle continue Sa ronde. Elle porte une main à mes fesses, comme pour y apprécier la rondeur et la fermeté, puis, me tenant toujours par la queue, Elle tapote l'intérieur de mes cuisses pour que je les écarte, et dès que je me suis exécuté avec un zèle dont je n'aurais pas cru être capable, me retire brutalement le plug qu'Elle m'avait fait mettre. je sens l'humidité de mon anus, et j'ai peur que les jambes si ostensiblement écartées, il n'en perle quelque infamante substance.

Humiliation.

Elle me tire les cheveux vers l'arrière pour m'obliger à La regarder et Ses yeux dans les miens, Sa bouche devant la mienne mais pourtant inaccessible, me souffle:

"Je sais ce que tu as en tête, mignonne petite chose: tu te dis que tu es nu"

j'acquiesce d'un simple mouvement de tête... mais j'aurais pu le hurler.

je suis nu.

Putain; que je suis nu!

je n'avais jamais été nu!

Pas comme ça.

Seul, offert et nu...

Elle me regarda un moment ainsi, eut un léger rire, puis les choses prirent un tout autre rythme.

Elle me saisit par l'oreille, me tira jusqu'à un impressionnant radiateur devant lequel je fis face, puis m'y poussa, m'y écrasa presque, et avant que je puisse comprendre comment Elle avait fait pour sortir de son sac ce qu'Elle y avait mis, Elle me banda les yeux, me menotta les mains derrière le dos et tout en me maintenant contre la fonte brûlante, me posa ce que je compris être des bracelets de chevilles en cuir, avant qu'Elle ne referme sur mon cou un solide et large collier.

Portant tout son poids sur moi, Elle me fit cambrer à Sa convenance, puis, les jambes à nouveau impudiquement écartées, les cuisses et le sexe sur ce presque grill, Elle me réintroduit sans ménagement le plug dont j'avais été, durant si peu de temps, libéré.

En un mouvement, Elle me fit tomber à terre, m'obligea à me mettre à genoux face à Elle en s'aidant de la laisse qu'Elle avait fixé à mon collier.

Elle questionna:

"Et maintenant, qu'as tu en tête, désiré?"

L'action avait été si promptement menée que j'en avais le souffle presque coupé. je tentais de savoir ce que Ma Dame voulait entendre, et osais:

"je suis à Vos pieds, Madame"

Elle souleva ma tête en me prenant par le menton.

"Rien d'autre?"

je n'ai pas eu le temps de rassembler mes esprits pour tenter autre chose qu'Elle poursuivait déjà, imitant ma faible voix: "Maintenant, je suis nu, Madame".

Et je répétai, certain de Sa raison:

"Maintenant, je suis nu, Madame".

Et je m'en convaincs encore plus quand dans la minute suivante, Elle ajouta:

"tu n'as pas été fort causant, désiré, aussi ai-je décidé de t'emmener chez un professionnel, pour tout savoir de toi. je te laisse un moment réfléchir à ce que tu pourras lui dire".

La porte se referme sur mon angoisse grandissante. me voilà livré à un tiers, comme j'en avais eu peur, mais comme j'en avais écarté la possibilité, jugeant que Madame ne m'imposerait une telle chose. Un tiers, qui me verrait ainsi. Un tiers, ce docteur, peut être même un homme, qui va lire en mon âme comme si j'étais transparent...

je me recroqueville sur moi, tombe sur le côté. Aveugle. Attaché. Humilié. Nu.

Tellement nu.

Par Mylady - Publié dans : RECITS
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Lundi 8 octobre 1 08 /10 /Oct 15:35

je ne saurais dire avec exactitude ce qui se dit durant les quelques minutes où nous restâmes assis à cette table. j'étais dans un état second, en un rêve étrange, tout mon être secoué de légers spasmes, grelotant intérieurement, tentant de mon mieux de dissimuler les mouvements involontaires qui trahissaient ma fébrilité et qui me faisaient aller d'une fesse à l'autre en un jeu d'équilibre -et cela, je ne pouvais l'ignorer- authentiquement ridicule.

Madame me souriait, sûre de Son fait, de Sa puissance. Elle semblait s'en délecter, et me parlait comme à une vieille connaissance de la ville où Elle habitait puis de ses souvenirs d'enfance, car Elle y avait grandi, sans que je n'arrive à me concentrer comme j'aurais voulu. j'avais peur qu'Elle le comprenne et qu'Elle croit mon manque d'attention dû àun manque d'intérêt pour Elle. En vérité, c'était tout à fait autre chose. Ses paroles résonnaient en moi, me portaient, et formaient une étrange et inintelligible mélopée que mon esprit acceptait sans comprendre. je m'y abandonais bizarement, comme bercé dans cette ouate auditive, je me sentais en quelque sorte devenu mineur, Lui ayant abandonné toute parcelle de volonté.

Elle prenait, à en croire le sourire qu'Elle affichait, plaisir à me voir ainsi, et je ne doutais pas une seconde qu'Elle faisait durer ce moment avec ce que je priais être une grandissante délectation...

De mon côté, je savais qu'Elle allait à un moment donné rompre ce charme, qu'Elle aurait ce genre de claquement de doigt habile qui veut dire "mais revenons en au fait".

je nignorais pas aussi le risque, qu'alors, Elle me renvoye au premier train.

Mais... mais quelle importance?

Il me faut m'expliquer... je me laissais porter par Sa voix, et rien d'autre ne comptait... A ce moment précis, je me moquais du reste; j'avais pu L'approcher, La côtoyer, et c'était finalement tout ce qui m'importais, tout ce que je pouvais espérer, tout ce dont j'étais peut-être capable, et sans doute plus, déjà, que je ne méritais.

je restais là, à l'entendre sans parvenir à l'écouter.

j'attendais cette claque, qu'Elle me réveille et me sorte de la torpeur où je me réfugiais avec autant de complaisance.

Mais si j'avais réussi à organiser toutes les pensées qui se heurtaient dans mon cerveau, j'aurais sans nul doute accepté cetteévidence: j'attendais, bien qu'assis, déjà à genoux, tout pavillon baissé, La suppliant, mains jointes, qu'Elle me dise de La suivre.

Tout en l'écoutant, je fixais ses deux mains qui jouaient avec le papier d'embalage d'un sucre. j'étais faciné des mouvements qu'Elle lui donnait en le roulant entre ses longs doigts. je me mis à me dire combien j'aurais aimé être entre ces doigts habiles. Me le dire si fort, qu'Elle l'entendit. Aussi, par jeu, Elle se mit à le maltraiter avec grâce, le torçada afin de pouvoir s'en servir comme d'une ficelle, Elle en fit un premier noeud qu'Elle doubla solidement, qu'Elle tripla fermement. Sans doute depuis un instant, Elle ne parlait plus. Mes yeux étonnés croisèrent les Siens, Son regard s'était fait perçant, Son sourire s'était figé étrangement comme si Elle voulait marquer quelque gravité, et tout en ne cessant de me fixer, Elle leva Sa main droite et après avoir marqué une pose marquée l'ouvrit.

Le papier tomba au sol, et instincivement, je l'y accompagnais, un genou à terre sans en avoir la nécessité. je m'en saisis, j'allais me relever et le reposer sur la table quand je compris ce que mon corps m'avait obligé à faire. je restai donc là et Lui tendis l'objet dans ma main que, cette fois sciemment, comme si j'avais retrouvée quelque esprit, j'avais gardée ouverte.

"S'il Vous plait!"

De cette seconde, il me sembla qu'Elle fit une heure, puis Elle accepta ce dérisoire présent en s'en saisissant pendant que le revers de Sa main libre me caressa la joue.

Elle plongea Ses yeux dans les miens, et, de trois mots, Elle me fit Sien.

"il Me plait."

Elle se leva et me dit simplement: "viens!"

Par Mylady - Publié dans : RECITS
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Mardi 10 janvier 2 10 /01 /Jan 20:28

qui se reconnaitra

FELICITATION A TOI, NOUS ATTENDONS LA SUITE

MYLADY

Sujet: Premier hommage...   Aujourd'hui à 17:53

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Arrivant à la gare de Dijon, après deux heures passées assis à me ronger les sangs, je me préparais dans la fébrilité à y être accueilli par une femme avec qui j'avais plusieurs fois échangé, qui m'avait proposé une rencontre pour poursuivre de visue des discussions que nous n'avions eues que par le truchement d'un forum internet. je ne savais pas grand chose d'Elle, si ce n'est la confiance qu'Elle m'inspirait et -c'était d'ailleurs l'objet du forum que nous fréquentions- son fort penchant pour la domination ... je dois dire que la perspective troublante de me jeter à l'eau et de croiser une telle personne provoquait en moi une très forte curiosité.

je ne me sentais pas préparé à cette visite, et ne savais d'ailleurs si Elle et moi trouverions assez d'atomes crochus pour que cette entrevue débouche sur quelque chose de concret, ou, plus encore, sur la "prise en main" que j'appelais secrêtement de mes voeux. N'ayant aucune expérience en matière de BDSM, cette éventuelle perspective travaillait profondément mon esprit, torturé que j'étais par un mélange de peur et d'excitation...

Si cette femme me le demandait, devrais-je la suivre, et jusqu'où?
Aurais-je simplement le choix?

je savais qu'au fond, sans pour autant avoir accepté de me l'avouer, le voyage que j'avais jusqu'ici entrepris et ma simple présence dans cette gare inconnue ne pouvaient s'expliquer que par ma pleine et entière acceptation: je ferai ce qu'elle voudrait me voir faire...

Me restait cependant la peur de l'inconnu, doublée, peut-être plus encore, par la peur de décevoir... Comment expliquer, alors, l'envie bien ancrée de rencontrer cette femme, et malgré mon angoisse, la hâte de devoir être à ses pieds? Ce dilemne tout artificiel qu'il fût -puisqu'inconsciemment au moins, mon choix était fait- me taraudait l'esprit ... Appréhension et excitation... Si grandes, toutes deux... Un drôle de mélange que j'aurais eu du mal à décrire, sans savoir lequel de ces deux sentiments prévalait sur l'autre.

Me voilà donc, contrarié et penaud, sortant du train, portant pour qu'elle me reconnaisse un tee shirt jaune. C'était la seule exigence vestimentaire qu'elle imposait -pour qu'elle puisse me reconnaître sans mal- en dehors du fait qu'elle m'avait interdit le port de tout sous-vêtement, voulant par là me signifier -et je me doutais, plus tard, le cas échéant, pouvoir vérifier- son emprise naissante sur moi.

Madame m'avait donné quelques instructions, m'indiquant qu'elle voulait qu'arrivé en bout de quai, je m'arrête, et refasse l'un après l'autre mes lacets.

Arrivé là, je m'executai donc fébrilement, commençant lentement par l'un d'entre eux. A peine un genoux à terre, je sentis au dessus de moi sa présence autant crainte qu'attendue. Ennivrante sensation. je ne redressai pour autant pas la tête, terminant le travail qu'elle m'avait demandé de faire, tout en jetant un oeil attentif sur ses pieds chaussés de talons, et sur le bas de ses jambes que, déjà, j'aurais voulu pouvoir -ou devoir!- embrasser.

Avant, donc, de voir son visage, j'étais là, à ses pieds. L'image était d'une limpidité claire. "Est-ce là LE commencement?", m'autorisai-je à penser tout en priant qu'Elle allait me faire comprendre par un signe qu'Elle me jugeait digne d'Elle. Puis je me relevai, la tête baissée afin que mon regard ne l'offense pas... ou peut être, bien plus encore, parce que je n'osai pas.

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...Tout en me relevant, mes yeux toujours baissés se posèrent sur Ses mains... plus précisément sur celle de droite, tendue, me présentant un petit plug...
Et elle m'intima cet ordre, d'une voix calme....
"Trouve les toilettes....maintenant !"

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Mon désarroi, au moment précis où je comprends ce qu'Elle vient de m'ordonner et ce que cela signifie concrètement, est à son comble, et je n'ose, encore, regarder dans les yeux Celle dont je viens d'entendre la voix pour la première fois, une voix à la fois douce, mais tellement impérieuse.
je manque de peu de perdre l'équilibre tout en me redressant, tant je me sens mal à l'aise.
je me saisis de l'objet, et, rouge d'une honte que je sens monter à mes joues, je me dirige vers la sortie de la gare, sans rien pouvoir ajouter, dans l'espoir de disparaître au plus vite. Là, je n'y vois rien qui ressemble à des toilettes. je mets le plug dans mon sac, le plus discretement du monde, tétanisé par l'idée que quelqu'un puisse comprendre ce que j'avais en main. Pourtant, moi-même, c'est bien la première fois que j'en vois un, et plus encore, la première fois que j'en tiens un, et qu'on m'a fait savoir qu'il fallait diligemment que je l'utilise. Madame doit bien s'amuser à me voir ainsi. je sais son regard posé sur moi, sans pour autant me retourner, de peur de le croiser et de défaillir. j'entre alors dans la brasserie, vais au comptoir et tout en commandant un café, je demande à la serveuse où trouver ce que je cherche.
Il ne me faut qu'une petite minute pour y aller, et, enfermé à double tour, baisser mon jean, découvrant à moi seul ma nudité défaite, et, maladroitement, introduire le plug.

Mon Dieu! Que suis je en train de faire!?
Une toute petite minute, et tout a basculé!

Ce "simple" geste me projette dans l'inconnu, et je me sens instantanément physiquement et psychologiquement tranformé. Inutile de préciser, ma queue est basse, recroquevillée, honteuse, ridicule. je n'y trouve aucun plaisir, mais contrairement à mes craintes, ce n'est pour autant pas douloureux, juste inconfortable... Cette gêne me fais savoir que j'ai abdiqué, que je suis maintenant concrètement "occupé", "soumis" à Sa volonté, au point de porter ce symbole de son autorité en moi.

Mon corps est maintenant à Elle, comme tout mon être que je sais, en ce moment précis, ne plus m'appartenir.

Ainsi apprété à sa demande, modelé selon son envie, humilié par sa volonté, je ressors des toilettes.

Il me semble porter un écriteau où serait inscrit en gros caractères ce que je viens de faire. "j'ai introduit un plug pour obéir à Madame Lola, à qui je demande humblement de bien vouloir accepter mes services"...
je reviens au comptoir, évite le sourire de la serveuse, comme persuadé du fait qu'elle pourrait comprendre ce que je viens de faire, et jette un regard rapide vers les tables occupées de la brasserie. Il n'y a deux femmes seules, l'une me faisant face, l'autre me tournant le dos. Les deux, de part leur allure générale, pourraient bien être ma Domina. Mais comment savoir? je regarde hativement celle dont je vois le visage, la juge rapidement. Cheveux trop clairs. Il me vient la quasi certitude que ce n'est pas Celle qui m'attend.
C'est donc, sans doute, Celle dont je ne vois que la toison...
Mais, que dois-je faire?
Attendre qu'Elle vienne me chercher?
Ou au contraire aller vers Elle?
Mais, si je vais à Elle, comment devrais-je l'aborder?
Comment la saluer?
Tout ce que j'avais bien pu préparer en imaginant notre première rencontre, tout ce que je pensais dire... je n'imaginais pas les choses comme cela. je ne me voyais pas devoir venir la saluer ainsi, déjà sous son emprise...
Et... si ce n'était pas elle?
Pire! Si Elle n'était pas là? Si Elle avait quitter la gare, m'y planant... doublement!

Une chose est cependant certaine, je ne peux pas faire marche arrière, et le plug que j'ai en moi me rappelle par son insistante et cruelle présence ce que je viens d'accepter. je me décide donc à aller, mon café à la main, m'assoir, avec grande précaution, à la table à côté de celle qu'occupe l'Inconnue.
je me prépare enfin à Lui dire quelques mots pour Lui rendre une premières fois mes hommages quand nos regards se croisent. je me tais, n'arrivant à rien Lui dire. Mais à ce moment; je n'ai plus aucun doute.

Elle me sourit, belle, radieuse et moqueuse, puis me lance, certaine de Son effet:
"bonjour, désiré, on dirait que tu n'es pas bien installé?"
Mon humiliation dépasse de loin ce que j'aurais pu imaginer.

Par Mylady - Publié dans : RECITS - Communauté : PARTAGE DE LA PASSION D/S - SM
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