CONSEILS

Jeudi 3 mars 4 03 /03 /Mars 14:45

Il ne saurait être question d’une Académie pour Dominatrices. Toutefois quelques conseils d’une vétérante pourraient vous être utiles.
Il est certain que je n’ai pas la science infuse dans notre domaine, en plus chacune de nous à sa propre opinion et son propre savoir-faire et je ne me permettrai pas de juger qui que ce soit.
Alors le premier conseil est que fassiez de même : ne jamais critiquer ni juger car, j’en suis convaincue, vous n’aimeriez pas qu’on le fasse à votre encontre.

« NE FAIT JAMAIS A AUTRUI CE QUE TU N’AIMERAIS QU’ON TE FASSE A TOI MEME »

Ceci est le premier conseil et le plus important.

Pourquoi vouloir convaincre telle ou telle consoeur ou amie de faire ou ne pas faire ceci ou cela ? La plupart du temps il s’agit de jeune couple BDSM, si je dis « jeune » c’est dans la relation. Ils peuvent être ensemble depuis des années et années mais ont découvert cette nouvelle forme de vivre, soit par l’homme ou la femme, (plus souvent l’homme, il va de soi)
Ils essayent en toute complicité et, jours après jours, semaines après semaines, années après années, ils deviennent complices et de plus en plus imaginatifs et ce, à leur rythme..
Jeunes en âge ou moins jeunes ne les critiquez pas de leur ignorance actuelle ou de leur naïveté.
J’ai crée ce forum justement pour les aider et répondre à leurs questions. Vint ensuite Lia qui m’a secondé dans cette tâche. Mais je me retrouve seule et j’espère pouvoir continuer cette route que je me suis tracée.

A ce jour, je suis la plus âgée et j’ai appris, au fil du temps, la patience, le respect et la diplomatie. J’espère que mes jeunes ou moins jeunes consœurs et amies sauront apprécier mon entreprise à sa juste valeur.

Voilà ce que j’avais sur le cœur et voulais vous en faire part.
N’hésitez pas, Mesdames, à me poser des questions par MP ou mail, je vous répondrai avec franchise, et ce, le mieux que possible.

Amicalement et Cordialement à vous
Mylady

PS Cet exposé n’est qu’un premier jet, je ne manquerai pas d’écrire des suites, ne serait-ce que des réponses que je garderai secrètes quant aux questions de ces Dames et leur provenance.

 

Par Mylady - Publié dans : CONSEILS
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Mercredi 26 août 3 26 /08 /Août 18:29

UN AVIS QUI N'ENGAGE QUE MOI. DONNEZ-NOUS LES VOTRE .....

 

Sur le phénomène de la différence d’âge d’une Dominatrice par rapport à un soumis.

 

Vous n’êtes pas sans savoir que je n’ai plus 20 ans, ni 40 ni même plus 60. Je vis dans ce monde depuis plus de 30 ans, j’ai écrit des manuscrits et je peux parler d’expérience.

Si à ce jour je suis toujours active, je n’arrive jamais à comprendre ces prétendants qui me contactent de plus en plus jeunes.

Bien sûr je ne suis pas dupe, ne dit-on pas « A défaut de grives, on mange des merles » ?

Quand j’affiche la vérité, ils me répondent tous : « J’adore les femmes mûres » Je veux bien le croire car pour eux ces femmes ont une expérience, une autorité naturelle par rapport à leur âge justement.

Ne cherchent-ils pas à être maternés ? Ne cherchent-ils pas à être fiers de leurs corps ? Que cherchent-ils ?

Assouvir leurs fantasmes trop longtemps refoulés mais certainement pas une relation comme je l’entends.

Ces hommes confondent leurs pulsions avec une vie de vraie soumission, une fois les premières satisfactions réalisées, ils comprennent enfin leur erreur.

Heureusement je suis objective en essayant de leur expliquer ce qu’est justement une vie de couple D/s.

Je disais que je suis toujours active mais aujourd’hui en essayant de les informer, de leurs donner mes meilleurs conseils, de leur expliquer comment se comporter en vrais soumis pour leur éviter des erreurs. Ce monde je ne peux pas le quitter et je pense qu’il s’ouvre à nous car il n’est plus tabou comme il y a 30 ans et j’en suis la première satisfaite.

 

Alors messieurs, soyez conscients que vos pulsions ne mènent à rien et soyez patients de trouver la femme de votre vie dans votre tranche d’âge.

Soyez honnêtes envers vous-même et essentiellement envers vos correspondantes d’âge mur à qui vous voulez faire miroiter votre total dévouement.

Même si vous êtes convaincus de votre franchise et je pense sincèrement que vous l’êtes pour beaucoup d’entres vous, pensez plus loin que le bout de votre adorable petit nez.

 

C’est avec mes amies du Cercle que vous pouvez en discuter sur mon forum :

http://mylady.forumpro.fr

 

Ce forum, je le répète, n’est pas essentiellement un forum de rencontres mais de conseils que nous essayons de vous donner de notre mieux.

Vous pouvez vous connecter sur le chat pour en parler en direct à partir de 21 heures.

 

A bientôt

Mylady

Par Mylady - Publié dans : CONSEILS
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Mardi 4 août 2 04 /08 /Août 19:08

LECTURE POUR REFLECHIR !   



LES ESPOIRS D UN JEUNE SOUMIS

 

 

Lorsqu'un homme prend conscience de son attirance pour la soumission, il se plait à penser qu'une littérature pléthorique l'attend sur le net. Trompé par des stéréotypes véhiculés le plus souvent par des non-pratiquants, il assimile souvent ce mode de vie à la sexualité. Le réseau des réseaux s'étant développé par la pornographie qui est restée longtemps le thème de recherche prédominant, il cherchera sur ces sites des réponses à ses questions. Il en trouvera autant que de tours de magie dans Harry Potter, échouant avec le même ridicule dans un cas comme dans l'autre à les appliquer à la réalité.

 

La seconde étape consiste à chercher effectivement une femme dominatrice. Utilisant le même outil où il est dit qu'on peut trouver absolument n'importe quoi, il réussira cette fois pleinement en trouvant principalement n'importe quoi. Des dizaines de sites lui proposeront de rester tranquillement assis, lui promettant de lui montrer tout ce qu'il désire, des dizaines d'autres lui offrant de vivre exactement ce qu'il veut ce qui, au final, correspond à peu de choses près à l'exact contraire de ce qu'il cherche.

 

La troisième étape consiste à croire en sa bonne étoile en cherchant à rencontrer une dominatrice par le seul hasard. Tous les indices sont alors passés au crible, regard hautain, jupe en cuir, tous les stéréotypes sont appelés à la rescousse. L'homme s'efforce alors d'oublier qu'il cherche à rencontrer une catégorie de femme dont il ignore tout ce qui revient à peu de chose près à se planter sous la tour Eiffel et demander aux passants « Je cherche quelqu'un dont je ne connais rien, pouvez-vous m'aider ». Pour une raison qui tient sans doute de l'hypotension intra-cranienne par transfert périno-sanguin, l'homme s'étonnera de ne rien trouver.

 

Une âme compatissante et raisonnée recommandera à coup sûr les forums. Ces lieux de discussions permettent en général aux débutants d'apprendre qu'ils ne savent rien et aux experts de comprendre qu'ils ne peuvent tout enseigner. Malheureusement, le propre d'une discussion est de présenter plusieurs points de vue et c'est bien là le malheur de celui qui n'en a toujours pas. Ce sujet est de ce point de vue encore plus frustrant puisqu'il est bien souvent expliqué au soumis qu'il ne peut comprendre, qu'il ne doit rien espérer et qu'il lui est même vivement recommandé d'exprimer le minimum requis d'idées.

 

Pour ma part, je ne sais pas ce qu'est une dominatrice, et peut-être moins encore ce qu'est un soumis. Mais j'ai lu tellement de définitions définitives et d'imprécations imprécises qu'il me semble que je suis capable d'être au moins autant dans l'erreur que la masse. C'est un objectif certes peu glorieux, mais le savoir servant avant tout à mesurer l'étendue de ce qu'on ignore, je commencerai par étaler mon ignorance.

 

 

Prenons le couple le plus ancien, celui qui aura établi les premières règles de comportement entre un homme et femme. L'histoire veut qu'Adam et Eve vivent dans un charmant jardin. Au coeur de ce jardin pousse l'arbre de la connaissance du bien et du mal. Brisant l'interdit divin sur les conseils de leur animal de compagnie rampant, Eve en croque un fruit, puis invite Adam à en faire de même. Dieu dans une colère noire condamne le couple à l'exil. Adam mangera son pain à la sueur de son front et Eve enfantera dans la douleur.

 

Une lecture littérale tout autant qu'édifiante de cette histoire a sans doute conduit au modèle judéo-chrétien du couple Homme qui travaille/Femme au foyer. Dans cette interprétation, la femme est condamnée pour avoir brisé les tabous et l'homme pour s'être laissé tenter par celle-ci. Si l'on assume l'idée qu'il n'a probablement jamais existé de serpent qui parle, de pomme de la connaissance ni même de couple né du souffle de Dieu, on peut sans doute voir dans ce passage de la Génèse une allégorie que chacun est libre d'interpréter.

 

On peut ainsi remarquer que la femme est la première à s'élever de sa condition pour gouter au fruit de la connaissance. Elle brise l'interdit pour exister par elle-même, et ce n'est qu'à sa suite que l'homme franchit le pas. Le couple placé dans un enclos délimité de règles précises et d'interdits arbitraires vit en enfants de l'univers. Eve en exerçant son libre arbitre est la première qui parvient à l'age adulte, alors qu'Adam, en la suivant, est au plus un adolescent sous l'influence d'une mode.

 

On trouve alors chez ce couple les bases d'une relation D/S. L'homme se tournant vers la femme pour qu'elle lui indique le chemin, et la femme tentant d'élever l'homme de sa condition sans jamais y parvenir car toujours il sera celui qui suit. En adolescent, il verra en elle à la fois une mère et un fantasme sexuel. Elle, tentera de l'enfanter dans la douleur et malgré la sueur qui sera son pain quotidien, il restera celui qui attend d'elle les réponses. Devenant guide et gardienne, elle prend petit à petit la place de Déesse construisant l'enclos dans lequel il évoluera, rassuré, à l'ombre de ses règles et de ses interdits.

 

 

C'est ainsi que naquirent les Divines.


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Merci à toi Sarah pour ce très bel article qui fera réfléchir bon nombre de nos lecteurs.
Ils attendront également tes beaux poèmes.
Je t'embrasse
Mylady

Par Mylady - Publié dans : CONSEILS
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Mardi 7 avril 2 07 /04 /Avr 20:13



LA RELATION BDSM

 

 

Toute relation, si elle veut s’inscrire dans la durée, est exigeante. Elle nécessite des qualités de part et d’autre, qualités pour certains qui seraient des défauts pour d’autres. Il faudra donc que les 2 personnes aient le même point de vue sur les qualités recherchées.

 

Dans une relation vanille, il faut se plaire bien sur, ce feeling se ressentira au premier contact, le fameux « coup de foudre », où il se développera au fil des rencontres, des dialogues. Il faut avoir des goûts communs, ou complémentaires, un niveau intellectuel à peu près équivalent, sinon tout se dégradera très vite. Tout cela n’est pas évident à trouver et certains cherchent longtemps l’âme sœur, la moitié d’orange.

 

Dans la relation BDSM, il faut déjà tous les ingrédients précédents, mais encore une quantité d’autres. Une dominatrice et un soumis bien entendu, ce qui n’est pas facile à trouver. Nous connaissons tous des soumis qui attendent désespérément de leur épouse qu’elle se transforme en dominatrice d’un coup de baguette magique.  Et des dominatrices qui, par amour, se retrouvent aux côtés de machos irréductibles.

Dans la vie courante, pas facile de détecter les soumis ou les dominas. Beaucoup de soumis sont des personnages plutôt brillants au quotidien, souvent des meneurs, quant aux dominatrices elles se promènent rarement en cuir avec une cravache dans le sac à main.

 

D’où l’utilité des sites Internet qui permettent au moins d’afficher la nature profonde des connectés. Seulement bien souvent les annonces sont plus ou moins mensongères, volontairement ou simplement parce que beaucoup prennent leurs fantasmes pour un désir réel, et lorsqu’ils ont la possibilité de le concrétiser, ils sont incapables de franchir le pas. Souvent lors de la première rencontre c’est la déception, pour l’un ou pour les deux, et ce pour de multiples raisons. Et il faut repartir à zéro. La lassitude finit par s’installer au fil des expériences décevantes.

 

Admettons que la dominatrice et le soumis aient quand même réussi à se rencontrer, et soient  à peu près d’accord sur les souhaits de chacun. Nous arrivons aux problèmes évoqués au début au sujet de la relation vanille. Ils se contenteront peut-être de rencontres plus ou moins épisodiques et de séances, si cela leur convient à tous les deux pas de problèmes. C’est souvent le cas pour des personnes déjà mariées. S’ils sont célibataires il risque de se présenter un écueil : que l’un des deux soit amoureux de l’autre, sans réciprocité.  Si c’est le soumis il saura probablement adorer sa Maîtresse et se contenter du peu qu’elle lui donnera. Si c’est l’inverse, ce sera très difficile pour elle.

 

L’idéal étant bien entendu que l’Amour soit partagé,  alors la symbiose sera parfaite si les qualités évoquées pour l’Amour vanille sont présentes également. Ce sera l’apothéose de leur longue recherche, et le BDSM sera un lien puissant dans leur couple, l’ennui étant rarement présent dans ce cas.

 

Mais combien il est rare d’arriver à cet idéal que nous sommes si nombreux à rechercher en vain … !!!

 


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Merci chère amie pour ce texte empli d'une vérité telle, qu'il va faire réflechir bon nombre de nos lecteurs.

Mylady
Par Mylady - Publié dans : CONSEILS
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Lundi 9 mars 1 09 /03 /Mars 09:29

Le Forum de Mylady possède quelques membres lointains qui assurent que la D/s entre personnes éloignées peut être possible… Pourquoi pas ?

Mais les conditions nécessaires sont encore plus draconiennes que pour une relation d/s classique :

  • Une confiance aveugle de la Maîtresse envers le soumis tout d’abord, puisqu’elle pourra difficilement vérifier si ses ordres sont bien exécutés.
  • Beaucoup de patience ensuite, les rencontres étant nécessairement rares. Elles n’en auront peut-être que plus d’intensité ??
  • Aimer les déplacements bien sur, sinon les écarts entre deux rencontres risquent de s’allonger de plus en plus.

Certainement beaucoup d’autres encore.

Qu’en pensez-vous ? Estimez-vous que ce genre de relation peut être viable ?

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Si vous désirez en discuter, vous êtes invités à suivre ces cours sur le forum, tous les soirs de la semaine à partir de 21 heures.

A bientôt

Par Mylady - Publié dans : CONSEILS
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Mercredi 25 février 3 25 /02 /Fév 23:16

UNE RENCONTRE

 

 

 

Quelques expériences désagréables m’ont permis de constater que beaucoup de prétendus soumis n’ont que très peu d’éducation, et je ne parle même pas de soumission.

J’ai peut-être tort, mais quand je souhaite mieux connaître un candidat, après une brève rencontre en terrain neutre, je l’invite chez moi, bien souvent à déjeuner afin de pouvoir parler tranquillement avant de passer à des choses plus sérieuses.

Or, certains arrivent soit trop en avance, soit en retard, rarement à l’heure précise, ce que je n’apprécie guère, arriver en avance me dérange dans mes préparatifs, tant culinaires que vestimentaires, et je n’aime pas attendre non plus. Ensuite bien souvent il ne leur vient même pas à l’idée d’amener quelques fleurs. Je ne demande pas une gerbe de roses, mais personnellement je n’arrive jamais les mains vides lorsque je suis invitée ! Alors un soumis …

Le bonjour est rarement celui que l’on peut attendre de quelqu’un qui prétend être prêt à vous vénérer. Le baise-main semble inconnu de la grande majorité. S’incliner également.

Le déjeuner se passe généralement assez bien, la plupart propose de servir, et de débarrasser. Mais ensuite aucun ne pense à me remercier du mal que je me suis donnée pour cuisiner. Tout au plus un « c’était bien bon !! » comme en sortant du restaurant…

Et après une petite séance, c’est généralement un départ sur les chapeaux de roue. Satisfait le monsieur n’a plus qu’une hâte c’est de rentrer chez lui, probablement se masturber en savourant la chaleur de ses fesses, et en se remémorant les coups reçus.

 

Le lendemain ils sont surpris de mon peu d’enthousiasme !!

 

Madame INCO

 

 



Merci de ce texte chère consoeur,

 

Vous avez entièrement raison de soulever cette manière déplaisante de ces messieurs les soumis, pour qui nous prennent-ils ?

Lors des dialogues et d’une première rencontre en terrain neutre, comme vous dites, devant une tasse de café au restaurant qu’ils hésitent même de régler, ils semblent pourtant charmants et sympathiques.

Mais où est passé le savoir-vivre de nos jours ? Car même n’étant pas soumis, la moindre des politesses serait d’offrir une fleur quand une Dame vous invite à déjeuner chez elle. C’est d’une muflerie sans nom !!!

Heureusement il existe des exceptions et que ces hommes savent être courtois et attentionnés. Loin d’être vénales, nous apprécions leurs fleurs ou la bouteille de champagne. Les unes pour garnir la table mise et l’autre pour trinquer à cette rencontre.

Alors messieurs, essayez de retrouver cette tradition de bonne éducation. Même si vous n’êtes que des « consommateurs » restez au moins GENTLEMAN !!!

 

A bons entendeurs !!!!

Mylady

Par Mylady - Publié dans : CONSEILS
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Jeudi 29 janvier 4 29 /01 /Jan 12:58

En parcourant plusieurs articles de mes consœurs, je m’aperçois que nous sommes toutes d’accord sur certaines vérités.

Les hommes nous considèrent souvent comme des : je cite, « Produits de consommation » et se servent de nous pour assouvir leurs fantasmes. Dans leurs annonces ils déballent les pratiques qu’ils veulent consommer.

Mais pour qui nous prennent-ils ????

Messieurs ! Arrêtez de nous considérer comme telles !!!

Je me tue à vous répéter que nous sommes des femmes avant tout. Que nous avons une vie sociale comme les autres, que nous ne sommes pas avec le fouet à la main en longueur de journée.

Autour de moi, comme personnellement, nous constatons que, si nous n’allons pas à l’encontre de vos pulsions, votre attitude est la plus décevante.

Soit, à vos yeux, nous ne sommes pas Dominatrices, soit vous nous prenez pour des femmes sans cœur.

Le comble est que vous puissiez penser que nous nous servons de vous pour être admirées ou pour combler un vide affectif.

Vous êtes heureux quand vous trouvez l’attention de l’une d’entre nous, vous êtes prêts à vivre cette belle relation, puis, pour une raison ou une autre, vous cherchez des excuses pour nous accabler. Un jour, vous vous apercevez que finalement nous avons plein de défauts, que nous ne sommes pas assez ceci ou cela.

Quelle belle découverte !!!

Le pire est évidemment si vous disparaissez comme des lâches sans donner d’explications.

 

Pensez-vous vraiment que vous êtes soumis ? Ne seriez-vous pas ce que j’appelle vulgairement : des consommateurs ?

Il est évident qu’il ne faut jamais généraliser mais, compte tenu des doléances de mes consœurs, il faut croire que vous êtes légion quand même. Alors ne vous étonnez plus si vous vous trouvez, voir retrouvez, sans collier !!!

Ne venez pas vous plaindre et ayez le courage de nous dire ce que vous cherchez vraiment, au lieu de nous raconter des histoires.

 

Pour terminer avec une note d’humour :

-        Bonjour Madame, êtes-vous Dominatrice ?

-        Que veut dire Dominatrice d’après toi ?

-        Ben, une Dame qui nous donne de la domination, Madame !!

 

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J'attends vos réactions !!!
Mylady

Par Mylady - Publié dans : CONSEILS
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Vendredi 23 janvier 5 23 /01 /Jan 00:18



Ce soir, sur le forum nous discutions de choses d’autres.  Nous étions quatre amies Dominatrices et des soumis sans collier. Ils nous disaient, comme c’est souvent le cas, qu’il leur est très difficile de trouver leur Maîtresse. Qu’ils sont 100 pour une Dominatrice ce qui ne leur facilite pas la tâche.

Il est évident que dans les rues ou n’importe quel lieu public ces Dames n’affichent pas leur statut, comme eux d’ailleurs, n’affichent pas le leur.

Il m’est venu une idée que j’ai lancée et qui a animé le chat du forum presque toute la soirée.

Suite à cette initiative plusieurs propositions ont été faites pour en revenir à celle que j’avais initialement.

Que toutes les Dominatrices portent une rose blanche en tissus à leur revers de veste ou de manteau ou encore, si c’est en été, agrafée au chemisier et pourquoi pas à leur chapeau ?

 


La rose blanche étant dans le langage des fleurs celle de la soumission, de la pureté et de la timidité si elle est en bouton.

Si nous pouvions instaurer cette tradition, bons nombres d’hommes soumis oseront « peut être » approcher cette Dame dans la rue et pourquoi pas s’agenouiller devant elle ??? (sourire)

Il est évident que nous puissions déjà posséder notre soumis, mais ne serait-ce pas flatteur de nous savoir admirées en tant que telles ?

Alors Mesdames mes Consœurs et chères Amies, je vous propose de faire ce premier pas, de le diffuser autour de vous !!!

 

Imaginez que nous puissions, par cette initiative, réduire le nombre de sans colliers, que ces pauvres minous puissent enfin trouver leur bonheur !!!

Imaginez également que vous serez fières de montrer au monde que nous sommes des femmes de caractère !!!

 

Et vous, messieurs les soumis, je suis certaine que vos regards se poseront bientôt sur chaque Dame que vous croiserez, mais faites attentions aux lampadaires !!!

 

Dites-moi ce que vous en pensez !!!

 

Mylady

Par Mylady - Publié dans : CONSEILS
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Lundi 27 octobre 1 27 /10 /Oct 12:00


Tout le monde (ou presque) est empreint de cette question: « comment accepter cette situation qui est une des « pires » de notre société: partager ce que nous chérissons le plus, en l’occurrence la domination de nos divines ? ». En fait, je n’ai pas de réponse. Du moins, pas celle qui pourrait servir aux autres et leur permettre de mieux accepter cette situation de n°2.  J’entends déjà certaines Divines, comme l’a fait ma propre Maitresse,  me demander si pour moi tel est le cas ? Et bien, Mesdames, la réponse a beaucoup évolué  et je suis sur qu’elle eut été  était un refus  catégorique, il y a plus de huit semaines. Mais aujourd’hui, c’est Non et …Oui.

 

Non, parce qu’il existe d’abord la jalousie. Bienheureusement, je n’en souffre pas. Pourtant je prends le risque de devoir y faire face, si je deviens une « concurrence » (sourire) pour n°1 et n°3. Ce à quoi je m’évertue, mais finalement pas par rapport à eux. Car je n’y pense même pas quand je suis avec Ma Divine, j’ai juste cette envie de lui plaire, et j’ose croire que cela fait de moi à ses yeux un être unique……sans numéro.

 Il y a ensuite  cette volonté de s’accrocher à ce que l’on a, et la place de n°1, partout on vous dira que c’est mieux que n°2. Sauf que …..ce n’est pas une compétition car aujourd’hui je sais que c’est aussi d’amour qu’il s’agit. Le n °1 aime t’il mieux que le n°2 ? La maîtresse lui donne t’elle avec plus d’intensité ce qu’elle a envie ? Va-t-elle retirer à l’un pour donner au second ? Soyons sérieux, je ne crois pas. Je crois même au contraire que nos divines ne  s’embarrassent pas de cela dans la recherche de leurs propres plaisirs ou de la réalisation de leurs envies. C’est plutôt une idée de soumis que d’être attentif à ces positions de n°1, n°2, etc.….Et si nous y regardons bien, cela n’a en aucune raison d’exister. Ouvrons nos yeux ! C’est de leurs plaisirs dont nous parlons et rien n’est plus important à nos yeux, je crois ! Ce qui m’amène naturellement à envisager le……

 

Oui !!! Parce que j’ai justement ce sentiment d’être attitré aux plaisirs de son corps quand je dois la masser, aux plaisirs de son esprit quand elle me demande mon avis, et aux plaisirs du cœur quand elle m’offre sa tendresse. Il n’existe aucun numéro quand je me comporte ainsi. Il n’y a aucune idée de partage.  Il n’y a que deux êtres qui s’accordent. Si cela se passe autrement, c’est moi qui l’ai provoqué, même involontairement. Je me suis  positionné autrement, soit par mes erreurs, soit  par mon incapacité à juger suffisamment froidement de la situation pour apporter à Maitresse ce qu’elle attend de moi. Et je sais que c’est aussi ainsi, avec n°1 et 3 et que cela n’a rien à voir avec le n° !

 

Alors je  vis comme un n°1, pas celui qui existe dans un lit, ça ne me vient même pas à l’esprit,  mais celui qui dit « oui » à toutes ses envies, celui qui n’éprouve aucune jalousie, celui qui oublie ce qu’il est, juste pour être ce qu’elle veut, celui qui a envie de croire que le n° n’existe pas,  qui finit par le croire et qui l’oublie. D’ailleurs je dirai que ma Divine me l’a appris si vite que j’ai l’impression que je pensais cela avant. Bien sur je reconnais ce n’est pas facile car j’ai l’impression de finalement devoir  faire l’abstraction de mes sentiments, de mes doutes, de mes  inquiétudes,  de devoir  réajuster mes égarements pour respecter mes engagements de n°2. Je suis souvent seul pour le faire, ce qui, pendant un certain temps,  a entretenu le trouble dans mon esprit, souvent en raison d’une comparaison ou d’un questionnement sur ce qui se serait passé avec un n°1. Alors qu’en fait, la seule question que j’aurai du me poser c’est qu’est ce qui se serait passé si j’avais agi autrement, moins égoïstement, et plus ouvert sur  la satisfaction finale de ma Maitresse.

 

Voilà, certains trouveront que c’est une place de rêve, et quelque part, je le crois aussi, car comme je lui ai dit, j’ai énormément de chance qu’elle m’ait choisi. D’autres croiront que je suis cinglé de croire que cela peut aboutir à quelque chose, car il existe n°1 (et c’est souvent la réaction qui m’a été donnée),  mais……qui vivra verra, et vu tous les sentiments et toutes les émotions que j’ai retrouvés ces dernières semaines, je revis. Est-ce un espoir ?

 Enfin, il y a ceux pour qui, je serai un incompris. Ceux, qui  comme moi il y a encore quelques temps, ont choisi d’être un pour une, telle que la société (mais pas la nature) leurs a inculqués. Ceux-ci en me lisant et en pensant à leur situation, me diront « quand on croit avoir tout, pourquoi chercher à changer ? » Et je leur répondrai « vous avez raison…. si vous êtes n°1,  moi aujourd’hui…. Je ne suis plus un numéro ! …..Parce que ……..JE  L’AIME !»

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C'est beau N°2
Toutes nos félicitations !!!!

Par Mylady - Publié dans : CONSEILS
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Vendredi 24 octobre 5 24 /10 /Oct 17:07



Quand j’ai proposé à Mylady de lui écrire cet article sur la position de n°2 avec ma Maitresse, je savais que cela allait être complexe, mais je n’imaginais pas toutes les questions que cela allait soulever. Qu’était ce tout bonnement pour moi, que ce statut nouveau qu’il me fallait endosser? Est-ce que c’est ce que je voulais, et veux encore aujourd’hui ? Qu’était ce pour ma Maitresse ? Comment le vivais-je et comment devrais-je le vivre ? Qu’était n°1 pour moi ? Et n°3 d’ailleurs, puis qu’il existait ? Comment les acceptais-je ou comment me détacherai-je de leur présence ? Qu’est ce qui me permettait de croire que le n° n’était rien où qu’il pouvait changer ?

Beaucoup de questions ! Trop peut être ! Aucune certitude ! D’autant que le cœur prenait de plus en plus de place dans les débuts de réponse, en me faisant perdre certainement une partie de mon objectivité. C’est  réellement à ce moment là que j’ai commencé à sentir le poids et la signification de cette position.

 

Pour débuter cet article, après une petite enquête, je voudrais exclure de mes propos  certains soumis qui vivent avec leur Maitresse une situation de couple (mariés ou non), mi D/S, mi vanille, et qui vivent cette relation comme un agrément de leur histoire commune. Par leurs réponses, ils me permettent de dire que l’amour et l’admiration qui ont grandi dans cette relation, rendent très difficile à leurs yeux  l’existence d’un n°2, que ce soit d’ailleurs eux ou un autre sujet. Par contre, ils reconnaissent étonnamment que dans une autre situation, ils envisageraient plutôt positivement cette position de n°2.

 

C’est ce que je vis aujourd’hui. Quand, j’ai rencontré Ma Maitresse,   elle m’a clairement posé les conditions ; j’étais n°2. Ce qui au départ, ne me dérangeait pas, étant donné que je ne savais absolument pas où allait m’amener cette nouvelle aventure.  Je n’avais strictement aucune idée de ce que cela signifiait puisque je n’avais connu que des situations où je me considérai être n°1. Mais cela m’intriguait, d’autant que je n’allais certainement rien refuser à cette Magistrale Déesse qui s’était présentée devant moi dans un pas décidé  et qui m’avait ébloui tout de suite. Je me souviens, j’en bafouillais. Certains se diraient que ceci n’a aucun rapport avec le sujet qui nous intéresse ici. au contraire !!

 

« Bon fils » de famille j’ai appris que la place de n°1  était la bonne, celle qu’il fallait avoir et à laquelle s’accrocher. J’ai pratiqué toute ma vie cette règle, parfois avec un certain amusement, et je me retrouvais parfois n°2 justement. Mais je m’en fichais.  Ca m’a donné un orgueil démesuré. De celui qui fait des êtres très sûr d’eux, sur de ce qu’ils sont, de ce qu’ils font, de où ils vont, trop sur peut être, …mais qui fait des n°1 ! Et cela  jusqu’à ces dernières semaines. Date où je suis devenu le n°2 de ma Maitresse, son second soumis,  et tout compte fait, je n’en suis pas si malheureux (sourire) à l’inverse d’ailleurs de l’avis de certains amis soumis que j’ai questionné. Pourquoi « un »n°2 commencerez vous par me dire ? Tout bonnement parce que je n’étais pas le seul n°2 existant et que le sujet faisait débat.

J’ai d’abord été interpellé par la ferveur que certains n°1 avaient à « crier » leur rang, comme si ils avaient peur que leur maitresse l’oublie ou comme si c’était pour eux un élément de l’attention qu’elle leurs portait. Et, je me suis aperçu, en recueillant subrepticement certains dires de nos maitresses que les motivations de ces dernières pouvaient être tout autre qu’une simple histoire de préférence, comme par exemple  la disponibilité d’un soumis, les compétences qu’elles recherchaient chez lui, ou tout bonnement le dévouement ou le niveau d’obéissance dont il était capable. D’ailleurs, d’après leurs propres dires, certains soumis confirment parfaitement cela et acceptent réellement cette situation comme normale.  En fait, je crois que les n°1 réagissent ainsi parce qu’ils sont encore comme moi avant,  c'est-à-dire dans une situation où ils se voient seul dans l’esprit de leur divine. En fait, ce n’est pas parce que je suis un n°2 que je ne suis pas comme eux. Que je n’ai pas ce sentiment d’être attitré, que je n’ai pas ce sentiment d’avoir été choisi ou que j’ai l’impression d’être un existant « au rabais ». Et j’ai pu voir que d’autres n°2 partageaient aussi ces impressions ou que d’autres l’accepteraient totalement, même s’ils se rejoignent ensuite dans l’espoir final d’être n°1. Je crois que sur ce dernier point, je ne les rejoins pas aujourd’hui, car ils pensent en réalité à une autre situation, celle qui unit un homme et une femme.


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Merci à toi N°2 d'avoir rédigé cet article.
Je publie la deuxième partie dans les prochains jours.
Mylady

Par Mylady - Publié dans : CONSEILS
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