Vendredi 16 mai 5 16 /05 /Mai 18:22

Ce soir,
Dans le noir,
Contre les couloirs,
On profitera de se voir.

Cette nuit,
Avant que tu dises oui,
Je te porterai dans mon lit,
En t'appelant ma belle chérie.

Au petit matin,
Enroulée dans le satin,
Et de mes éternels câlins,
On se dira : vivement demain...

Mlle CarpeDiemFree
16.05.2014

 

Merci à toi et gros bisous

Mylady

Par Mylady - Publié dans : POEMES
Ecrire un commentaire - Voir les 0 commentaires
Dimanche 27 avril 7 27 /04 /Avr 18:34

Son somptueux règne    

     Faire un rapport du message à un admin ou un modérateur Verrouiller les rapports de ce post

Assise dans ce fauteuil,
Que tu transformes en trône,

Ta splendeur et ton charme,
Règnent dans toute la pièce.

L'atmosphère est palpable,
La chaleur et l'excitation voguent,

Un délicieux cocktail de sensualité,
Et de savoureuse romance.

Ton regard profond me fixe,
Et je prends plaisir à être ta cible,

Entre tes mains expertes,
Ce soir je m'oublie.

Je ne sais plus qui je suis,
Et ne veux me fixer de barrières,

Que les sens interdits s'expriment,
Au diable les limites !

Pour que naisse ainsi,
La fusion de nos ombres,

Tremblantes d'émotions,
Et vibrantes de jouissance.

Menant au sommet de l'extase,
Ce long et délicieux cri : le déchirement du septième ciel.


Mlle CarpeDiemFree
27.04.2014

-Merci à Mylady, Dame Tsila et Kraver pour votre soutien et vos commentaires.-

 

BRAVO MA CHERE !!!!!
Mylady
Par Mylady - Publié dans : POEMES
Ecrire un commentaire - Voir les 0 commentaires
Vendredi 17 janvier 5 17 /01 /Jan 17:45
Sujet: Pensées, rêves, ....    Hier à 18:07 Répondre en citant Editer/Supprimer ce message Supprimer ce message Voir l'adresse IP du posteur Faire un rapport du message à un admin ou un modérateur Verrouiller les rapports de ce post

J'ai des pensées évadées,
Comme un rêve éveillé.

J'y vois de la couleur,
De la rougeur tamisée.

Des parcelles de corps,
Des parties de nudités.

J'entends des murmures,
Puis des soupirs.

Il y a des ordres,
Et de l'exécution.

Des regards complices,
Et des lèvres pulpeuses.

Des mains joueuses,
Et des langues expertes.

Des odeurs,
Et des parfums mélangés.

J'ai l'impression,
De vraiment y être.

Comme si c'était moi,
Là accroupie.

Au regard baissé,
Mains sur les genoux.

N'attendant qu'une voix,
Qu'un seul geste.

Chaude de désirs,
Brûlante de fièvre.

Humide d'insolence,
Et noyée d'émotions.

Pour enfin exécuter ma peine,
Avec ma plus grande joie.


Mlle CarpeDiemFree
16.01.2014
Par Mylady - Publié dans : POEMES
Ecrire un commentaire - Voir les 0 commentaires
Dimanche 12 janvier 7 12 /01 /Jan 19:16

Bonjour Mylady,


je voulais juste vous dire que j'apprécie beaucoup votre blog et partager un petit texte que j'ai ecrit :


 


Nous devisions tranquillement autour d'un verre en début de soirée.


Comme d'habitude, nos discussions abordaient tous les sujets avec légèreté. J'appréciais sa culture éclectique, sa répartie et son ton parfois coquin, en jouant sur plusieurs niveaux de la
discussion.


Puis à un moment, son ton changea légèrement, se fit plus impérieux. Je notais cette subtile modification. Son regard, doux et rieur, devint aussi plus pénétrant.


Instinctivement, je baissais les yeux et elle le remarqua.


"Rapporte les verres et la bouteille à la cuisine" me demanda-t-elle. Elle me demanda cela très naturellement, comme si elle ne doutait pas un instant que j'allais obtempérer. Etait-ce une simple
demande ou un ordre ?


Comme si de rien n'était, comme si elle ne m'avait rien demandé, je rapportai les verres à la cuisine comme je l'aurais fait naturellement chez moi. En même temps, j'avais complètement conscience
qu'elle venait de me donner un ordre et que je venais de lui obéir. Simplement, cela s'était fait très naturellement, comme si c'était dans l'ordre des choses. Je savais aussi que la situation
n'était pas fortuite et qu'elle la maîtrisait parfaitement : elle  avait remarqué que j'avais baissé les yeux devant elle, elle savait aussi que je lui avais obéi, même si je tentais de
faire comme si de rien n'était.


Le contraste avec mon rôle de dirigeant dans le monde professionnel était saisissant. Ce basculement de ma situation était grisant. Moi qui avais l'habitude de commander et d'être écouté, qui en
impose par ma stature, mon style, je me sentais devenir petit garçon. J'en éprouvais un certain vertige, amplifié par l'attirance que j'éprouvais pour elle : sa bouche raffinée et mutine, ses
mains soignées, ses formes à la fois harmonieuses et voluptueuses, son esprit libre et ouvert, tout chez elle me plaisait, m'attirait ; elle le savait pertinemment.


Je revins de la cuisine. Elle s'était assise sur le canapé, face à moi et elle me dévisageait.


Elle ne me remercia pas mais dit simplement "c'est bien", comme le ferait un supérieur hiérarchique.


Son regard était pénétrant, dominateur. Instinctivement, je baissais les yeux une nouvelle fois. 


Je restais interdit, en fait, j'attendais un nouvel ordre de sa part, comme si c'était une évidence.


"allume les bougies sur la table". Je m'exécutais. C'était maintenant une évidence, notre relation de complicité, d'égal à égal venait de basculer, au moment où elle l'avait choisi et je me
retrouvais maintenant à lui obéir, comme s'il m'était impossible de faire autrement.


"ouvre le tiroir de la commode et apporte moi ce que tu y trouveras". Il n'y avait plus de doute qu'elle maîtrisait tout, qu'elle me dominait.


Qu'allais-je découvrir dans ce tiroir, mon esprit était en ébullition. J'ouvrai très doucement ce tiroir, avec un sentiment de curiosité, mêlé d'appréhension.


Une cravache en cuir ! sa cravache d'équitation. Ce simple objet symbolisait la domination, sa domination.


Elle me regardait fixement et semblait goûter l'emprise psychologique qu'elle avait sur moi.


une nouvelle fois, j'eus envie de baisser les yeux mais me forfait à rester.


"Approches" : elle n'avait plus besoin de faire de phrases, un simple mot suffisait. Elle n'avait pas besoin de parler durement. Son autorité s'exprimait naturellement.


Je m'approchais doucement.


"A genoux". Ce simple mot allait sceller mon accord pour entrer sous son autorité. Jusqu'à présent, j'aurais pu sortir du jeu qu'elle mettait en place. En théorie, cela aurait même été facile. Il
aurait suffi d'un petit trait d'humour de ma part, d'une répartie bien sentie, ou même de la regarder avec autorité comme j'ai l'habitude de le faire avec mon entourage. Mais je ne l'avais pas
fait.


Et maintenant, je savais qu'en me mettant à genoux, je ferais acte d'allégeance, comme le chevalier vassal devant son suzerain.


Mon esprit d'analyse me retint un instant : était-ce bien raisonnable, je pouvais toujours reculer. Mais une vague profonde et sourde en moi me fit obéir à son commandement.


En m'agenouillant ainsi devant elle, je signais un pacte symbolique, je devenais son soumis et elle devenait ma maîtresse.


Dans ma position, ma tête se trouvait à la hauteur de ses cuisses et je ne pus m'empêcher de remarquer subrepticement qu'elle portait des bas qui contrastaient avec sa chair claire et
j'imaginais plus que je ne vis une culotte de dentelle noire qui recouvraient le saint des saints. Je ne m'autorisais pour autant pas à regarder ce territoire sacré.


Suite à venir 

***************************************************************************

Ce sera avec plaisir que je publierai la suite

Félicitations

 

Mylady

Par Mylady - Publié dans : RECITS
Ecrire un commentaire - Voir les 0 commentaires
Mercredi 8 janvier 3 08 /01 /Jan 18:42

Quand tout s'écroule,
Et que la réalité s'élève à tes pieds,
Tu baisses les armes,
Et tu réalises.

Sous l'immensité de son ombre,
Tu te sens tout petit,
Perdu,
Orphelin.

Quand il ne te reste plus rien,
A part ton souvenir le plus cher,
Tant bien que mal,
Tu t'y rattaches.

Abattu sous le poids de cette réalité,
Tu protèges ton cœur meurtri,
Où est niché ton trésor,
Ton cher souvenir.

Seul face à cette horreur,
Qu'est ton heure,
De la réalité tant semée,
Tu en viens à te recroqueviller.

En fœtus tu es né,
En fœtus tu te mets,
En fœtus tu restes,
En fœtus tu crèves en silence.

La réalité te brise,
Tout ton corps subi,
Et ton âme vogue,
Elle erre loin.

Perchée entre le souvenir,
Et le désir,
Tu te shootes à cette alchimie,
Le rêve.

- - - - - - -


J'ai rédigé ce poème en pensant au moment de la fin, lorsqu'on voit le jeune homme en prison, qui pense à sa mère et se mets en position du fœtus.

Mlle CarpeDiemFree. 16.12.13

Par Mylady - Publié dans : RECITS
Ecrire un commentaire - Voir les 1 commentaires
Dimanche 17 novembre 7 17 /11 /Nov 19:06
Juste encore    Mer 13 Nov 2013 - 2:00 Répondre en citant Editer/Supprimer ce message Supprimer ce message Voir l'adresse IP du posteur Faire un rapport du message à un admin ou un modérateur Verrouiller les rapports de ce post

Découvre-moi encore,
Lorsque de tes yeux profonds tu me dénudes.

Remplis encore mes pupilles d'étoiles,
Lorsque ton doux visage se perd au creux de mon cou.

Fais encore voler les papillons dans mon ventre,
Lorsque ton souffle caresse ma peau brûlante.

Fais encore pulser mon cœur,
Lorsque du bout de ton doigt agile tu effleures mes courbes.

Fais-moi encore vibrer,
Lorsque de délicats baisés tu m'offres.

Captive-moi encore,
Lorsque tes quelques mots se font d'or.

Dis-moi encore que je suis belle,
Lorsque de tes mains expertes mon corps tu as marié au cordage.

Fais-moi encore vivre l'instant d'un présent intense,
Lorsque de tes moindres faits et gestes nos désirs se manifestent.

Offre-moi encore la liberté,
Lorsque tu m'immobilises.

Abat encore mon vacarme intérieur,
Lorsque tu imposes le silence.

Laisse-moi encore nous offrir,
Lorsque nous nous disons intérieurement "encore".

CarpeDiemFree

 

 

*****************************************************************************************

Merci à toi et toutes mes félicitations

Mylady

Par Mylady - Publié dans : POEMES
Ecrire un commentaire - Voir les 1 commentaires
Samedi 10 août 6 10 /08 /Août 18:26

Les mots d'amour de votre fouet

Un jour mon Maître m'a dit que les claquements de son fouet "sont des mots d'amours" qu'il m'offre. Alors en réponse, et pour le remercier, je lui ai offert moi, ce poème.

Chaque fois que votre fouet claque sur mon corps
me caressant violemment de sa cruelle lanière
Je me tords, dites vous, de bien belle manière. 
Alors, toujours, vous frappez un peu plus fort.

La morsure puissante de ce serpent d'amour
Jamais ne me blesse vraiment au fond.
Mais lentement, sous le bruit lent et sourd
C'est dans la douleur que je me fond.

Maître, marquez je vous prie mon corps
D'une incroyable et brûlante portée.
Inscrivez-y à votre rythme toujours et encore,
Vos mots d'amour par moi tant adorés.

Que je devienne la partition
Offerte, abandonnée et soumise
De votre unique et ultime chanson,
Comme une récompense promise.

Mon Maître continuez à imprimer
Sur la page blanche de mon corps,
La tendre chanson par vous inventée,
En de nombreuses notes multicolores.

C'est avec votre fierté non dissimulée
Que de vos mots je me fais porte-étendard.
Votre fouet est un prolongement de vous, Aimé
A qui je me soumets sans peine et sans fard.

Par vos doux mots qui claquent, parfois je gémis
Mais toujours, tendrement, vous me réconfortez.
Par vos mots qui, inlassablement, caressent je gémis aussi
C'est alors, qu'abandonnée, je vous offre ma fontaine sacrée.

La peau me brûle, vos mots portés par la lanière
D'un coup deviennent des caresses tendres.
Je me tords, je m'abandonne à votre lumière
J'apprends de la soumission tous les méandres.

Mon Maître continuez à faire chanter
Sur mon corps tendre, blanc et offert
Tous les mots d'amour que vous souhaitez,
Car votre fouet Mon Maître, je vais l'adorer .

Par Mylady - Publié dans : POEMES
Ecrire un commentaire - Voir les 0 commentaires
Vendredi 22 février 5 22 /02 /Fév 11:39

Finalement je me vide complètement.
« Bien »
Evelyne me caresse pensivement. Elle me sourit.
Elle baise mes plaies, baise mes coups, baise mon sexe et me vide à nouveau avec sa main.

« Allez ! au lit ! »
Elle me détache, puis m’attache les mains avec une paire de sangles. Au coup, un collier relié à une longue chaîne, la chaîne fixé au lit. Les pieds du lit sont scellés dans le sol.
Elle me fait m’allonger, relie mes deux chevilles, me couvre, me donne un cachet, un baiser sur le front. Elle s’en va, la lumière s’éteint.

Je me réveille. Toujours cette lumière grise. C’est une chambre nue, un seul meuble à part le lit, un vieux buffet. Une baie vitrée donne sur une cuisine en véranda.
Avec ma chaine au cou, mes chevilles liées j’ai atteint lentement le buffet a tout petits pas.
Dessus un bol et une lettre :
« Vendredi, voici mes instructions… »
La maitresse a fait un planning rigoureux, jour par jour de ce que j’ai à faire pendant un mois. Evelyne a les « pleins pouvoirs » pour veiller à sa bonne exécution. Dans un mois, si je suis bien dressé, je rencontrerai ma maitresse.
Dans le bol, une soupe, tiède.
Aujourd’hui, premier jour de captivité, « repos ».

Avec ma chaine, je n’arrive qu’à l’entrée de la salle d’eau. Sur le montant du lit, un bouton de sonnette. J’ai le cœur qui bat. J’ai peur. J’appuie.
Evelyne apparait. Je ne me souvenais pas qu’elle avait des cheveux si noirs.
Elle me sourit. Elle est pieds nus, en jean. Elle me fait immédiatement le signe de me taire.
J’en suis réduit à lui monter avec les yeux la direction de la salle d’eau.
Elle rit. Se contente de décrocher la chaine du lit et me tire par à-coups vers la pièce jaune. Je marche comme je peux, entravé.
Devant la cuvette, elle détache mes chevilles. Je dois écarter les jambes. Elle me tient le sexe pour que je puisse uriner, elle rit de mon érection. Mais je grogne à cause de la jouissance. Elle me roue de coups. Je dois me relever, marcher difficilement les jambes écartées vers le lit, tandis qu’elle me frappe régulièrement l’entrejambe. Je crie je pleure. Les coups redoublent, je suis au sol, sur le flanc, elle est à genoux sur moi et me ferme la bouche avec sa main.
Quand j’arrête de protester elle me sourit. Elle dépose un baiser sur ma tempe. Et m’aide à me relever, m’aide à arriver jusqu’au lit.

Je suis à nouveau allongé. Épuisé.
Elle s’est assise à mes côté, songeuse.
Je me tais.
Elle me caresse la tête.
Je m’endors
Plus tard quand je rouvre les yeux, elle est toujours à mes côtés. Elle me propose un verre d’eau. Elle me fait m’asseoir. Passe une pommade sur les traces de coups sur mon buste. Elle chantonne.
Elle me sourit, et s’en va.

La pièce ne reçoit pas la lumière directe du jour.
Je somnole.
A un moment je vois des tranches de cake dans une assiette blanche sur le buffet et une cruche pleine d’eau, à côté d’un verre. Que l’eau est bonne !
Soudain elle est là à côté de moi. Instinctivement je baisse les yeux. Elle me prend le menton, me relève la tête, et baise doucement la bouche. Ses lèvres sont tièdes, douces.
Elle enlève la chaîne de mon cou, met une laisse à la place et me fait visiter les lieux.
La cuisine grise et vieille, le jardin entouré de hauts murs en briques, de l’autre côté une autre salle d’eau transformée en débarras. Je suis nu. J’ai froid.
Puis nous visitons la maison elle-même. Douillette, propre, pimpante, coquette. Tout en hauteur et en escalier comme les anciennes maisons du Nord. Evelyne me montre l’aspirateur, les balais, seaux et serpillères, la table à repasser, le fer, la cuisine, les casseroles, le frigo, les ustensiles…
Elle me fait asseoir tout nu dans un fauteuil crapaud soyeux d’un petit salon, m’offre une liqueur, des petits gâteaux. Elle me fait manger, ne veut pas que j’utilise mais mains toujours attachées. Ma laisse tombe sur ma queue.
Toujours ce silence.

« Allez ! »
Je sursaute.
Avec la laisse elle me fait refaire le même chemin à l’envers, dans la chambre grise elle me raccroche à la chaine du lit.
Et s’en va…
Le soir je suis obligée à nouveau de l’appeler. Elle est maquillée. Elle tient un bol de soupe chaude. Elle m’amène aux toilettes. Pas de violence. Elle me fait boire la soupe assise à mon côté sur le lit. Puis je dois m’agenouiller à ses pieds, nu sur le sol de ciment. Elle me couche sur le flanc, met ses pieds nus sur ma figure. Un long moment. J’essaie de ne pas bouger. Je m’endors.
Elle me réveille d’un petit coup de pied.
« Allez ! »
Je suis mis au lit.
Depuis la veille au soir, je n’ai plus de montre.

Le lendemain quand je me réveille dans la lumière grise, la chaîne de mon cou est détachée, à côté du bol de soupe, un quignon de pain noir, et l’emploi du temps, heure par heure de la semaine.
Ce matin, je dois nettoyer les pièces où je suis relégué de fond en comble. Dans la cuisine, un vieux jean, des vielles sandales, un vieux pull, et de quoi faire le ménage. Mais quelle heure est-il ? Avec mes mains sanglées, c’est compliqué.
Je décide de ne pas appuyer sur la sonnette et de me débrouiller.
Cela n’avance pas vite mais cela m’amuse presque.
Soudain Evelyne est là, aujourd’hui tout en noir, les cheveux tirés en arrière la bouche rouge vif. Furieuse. Elle me gifle à à grand coups et me piétine au sol. Je crie. Les coups à nouveau, mais sa main sur ma bouche.
Puis elle me calme, petites tapes, caresses, essuie mes larmes.
Je me relève. Je lui montre mes sangles aux poignets. Elle me détache les mains. Elle m’amène à côté du lit, devant la sonnette. Elle désigne la sonnette avec une cravache, m’attrape par les cheveux et me fait baiser ses bottes. Puis elle me remontre trois fois la sonnette et trois fois je dois sui lécher les bottes.
« Allez hop, «

Par Mylady - Publié dans : RECITS
Ecrire un commentaire - Voir les 2 commentaires
Jeudi 7 février 4 07 /02 /Fév 20:37

Voici un rêve, un fantasme. Une fiction.
Un récit imaginaire. Il risque d’ennuyer plus d’une, j’en ai bien peur, mais il m’habite, et il faut bien que j’écrive ce qui est en moi. Sait-on jamais, l’une d’entre vous pourrait avoir du plaisir à le lire. Et, improbable miracle, peut-être même une personne pourrait s’intéresser à l’auteur de ces lignes.
Cela commence par une disparition. La mienne.

C’est convenu. Chaque vendredi, je dois me rendre à un carrefour, attendre près du feu pendant une demi-heure, en passant inaperçu.
D’ailleurs Adeline m’a surnommé Vendredi, « pour pas que tu oublies ». Comme si j’allais oublier une chose pareille.
Cela fait 8 mois que cela dure.
Parfois je n’y crois plus. Aucune nouvelle depuis le dernier message. C’était convenu… Faire comme si tout était oublié…

Au carrefour, une fourgonnette blanche, avec juste une banquette à l’avant, une cabine borgne derrière.
La jeune femme au volant cherche du regard. Je croise ces yeux. Elle a compris. Elle met son warning, je monte à sa droite, le feu passe au vert. C’est parti.
Pas un mot.
Evelyne, ma conductrice, j’apprendrai son prénom bientôt, me fait signe de rester silencieux. J’ai bafouillé trois mots et je me tais.
La ville est quittée. La voiture s’arrête dans un chemin de forêt. Il fait bientôt nuit. Et froid.
Evelyne me fait signe de sortir, elle ouvrir le haillon arrière, monte, m’attrape par le col et me fait monter.
« Tu ne dois jamais parler ! Compris !? »
Elle me bat, me tape, me cogne, m’oblige à me mettre au sol, en chien de fusil, m’immobilise, pieds et poings. Elle me donne un cachet avec un peu d’eau…

Evelyne conduit dans la nuit. Je m’endors.

Plus tard, bien plus tard je suis réveillé. La fourgonnette est dans un garage, clair, éclairé par des néons. Elle me fait sortir et me tape. Et me fait signe de me taire.

Une porte en bois clair donne sur une grande pièce dans la pénombre. Tout est gris. Plus clair un vieux lit métallique à barreaux pour une personne, au milieu de la pièce. Un vieux drap, une vieille couverture. Au fond une salle d’eau, jaune, mal éclairée.
Evelyne porte des bottes courtes sans talon. Elle me pousse dans la salle d’eau. Je dois me déshabiller à toute vitesse, les coups pleuvent, je n’enlève pas mes chaussures assez vite, elle me roue de coup de pied, je tombe au sol. Je dois me relever, elle me traine sur la cuvette des WC, obligation de me vider, puis le jet d’eau, chaud froid. Si je me protège elle me bat. Je dois me mettre dos au mur, bras et jambes écartés, sans broncher. Puis me tourner, le buste penché, l’arrière train offert.

Grelottant, je suis conduit au milieu de la pièce, attaché debout, les bras suspendus en l’air, les jambes écartées.
« Je vais te réchauffer » me dit elle.
Toujours le signe impératif de me taire.
Et je suis fouetté. Méticuleusement. Dans le détail. A part le visage, tout y passe, de haut en bas. Interdiction de crier, de pleurer, de soupirer, sinon ce sont les coups de pied.

A suivre

Par Mylady - Publié dans : RECITS
Ecrire un commentaire - Voir les 0 commentaires
Lundi 17 décembre 1 17 /12 /Déc 21:32

 

Ø   A la demande de plusieurs personnes, Doms et soumis, je vais essayer de faire un petit panorama des différentes formes et écoles de BDSM>
> La premières question qui se pose est "quelle forme de BDSM souhaite-t-on vivre", et trouver une réponse dans le paysage quasiment infini des relation BDSM est une tache souvent difficile, qui demande d’avoir connaissance des multiples facettes possibles et aussi des années de réflexions. Bien évidemment il n’est pas nécessaire d’attendre des années, au contraire, il faut se lancer, mais prendre le soin d’apprendre pour mieux se trouver soi-même dans cet art de vivre. Pour ce faire il existe quelques définitions ou concepts de base, qui ne demandent qu’à être modulés, modifiés, adaptés par chacun pour définir le contenu de sa relation D/s. Certains seront plus attirés par le côté physique, d’autres par le cérébral (souvent un mix des deux). Certains ne souhaiteront que de brèves incursions, les autres s'impliquer dans un art de vivre permanent>
> Pour vous permettre de vous y retrouver voila une classification parmi tant d’autres. Si elle permet à tous d’avoir le même langage et donc de se comprendre en peu de mots, elle n’est qu’un exemple, une sorte de GPS qui vous donne une idée du chemin que vous pourrez ensuite adapter à vos envies , vos besoins, votre recherche

Ø   >
> En premier lieu, par soucis de clarté, il faut bien comprendre que les pratiques sont une chose, les “familles” de domination une autre. Ainsi le SM n’est pas une “famille” mais une pratique, le bondage, etc., idem. En général, ces pratiques se retrouvent dans chaque “famille”, seul leur mode d’application et surtout les motivations de les utiliser diffèrent. Donc les questions types "le bondage c'est latin ou oriental", n'ont pas lieu d'être.
>
>Toujours pour éviter les malentendus, j’en profite pour définir le SM. Souvent les gens pensent que le SM vient uniquement du Marquis de Sade, alors qu’en réalité, la vérité est bien plus compliquée et nuancée. Sadomasochisme vient de l’apposition des noms de 2 personnages célèbres. Le marquis de Sade, pour le Sadisme (sado) et Sacher Masoch, journaliste et auteur Autrichien, pour le masochisme> Sado désigne une personne qui aime infliger des supplices à une autre. Masochisme, est une personne qui demande à être soumise sexuellement, et ce même sans recherche de douleur. Donc en caricaturant, on pourrait dire que dans le SM, le Sado est le dominant, et le maso le soumis. Seulement les choses ne sont pas si simples, car le Sado aime faire souffrir sans demander l’avis de la personne qui est l’objet de ses envies (nuance importante), alors que le Maso donne son accord sans pour autant chercher systématiquement la douleur physique. Vous noterez que dans le langage courant le mot sadomaso a été détourné puisqu’il est souvent compris comme uniquement “une personne qui faire/aime souffrir physiquement”, sans tenir compte de l’aspect volontaire ou pas;
> Je ne vais pas rentrer dans les détails car ce n’est pas l’objet de cet article, mais vous voyez déjà que la définition même du SM est une chose compliquée et pleine de nuances selon les circonstances. Par exemple, un Sado qui fait souffrir un maso à sa demande est il toujours un sado? Et un maso qui subi une pratique non désirée est-il toujours un maso? Tous les Doms sont-ils des Sado, et tous les soumis sont-ils des maso. Bref, la liste des question seraient infinie, chacun se définira selon ses propres expérience, cependant pour être certain de bien me faire comprendre, j’utiliserais le terme “SM” dans le sens commun d’aujourd’hui, à savoir les pratiques incluant des souffrances physiques.
>
> Il existe principalement 4 “familles” de domination”. La domination anglo-saxonne surtout basée sur le physique (donc le SM est prépondérant), la domination Latine plus attachée au cérébral, la domination Orientale surtout axée sur l’esthétisme (ex: shibari), et la domination Gothique qui est, pour résumer, une forme Latine mais avec une dimension mystique. Bien sur, chacun est libre de faire un mixe entre ces familles pour trouver la soumission qui lui convient et une signature particulière pour les dominants;
>
> Pour les dominations “Orientale” et “Gothique”, je ne donnerais pas plus de précisions car je ne suis pas assez informé dans ces domaines pour me risquer à vous donner de plus amples informations. Pour la Latine et l’anglo-saxonne, je vous donnerais un exemple, dont je ne suis pas l’auteur, qui à l’avantage d’expliquer les différences primordiales d’une façon simple et rapide. Quand un Maître d’obédience anglo-saxonne dit que sa soumise progresse, cela veut dire qu’elle supporte de mieux en mieux la douleur, alors que chez un Maître latin, cela signifie que sa soumise lui est de plus en plus dévouée et prête à faire des choses pour lui, que ces choses incluent des douleurs physique ou pas;
>
> Bien sur il existe d’autres classifications comme celle des 9 degrés de Diane Vera. Classification avec laquelle je suis en désaccord sur certains points, mais qui a l’avantage de donner une idée précise des degrés possibles et des rôles de chacun. Cette classification va de la personne qui ne recherche que des moments de soumission ou de domination (des séances souvent ciblées vers le seul plaisir de cette personne, ce qui pose le problème de la véritable soumission ou de la domination) à la personne qui adopte les relation D/s comme un véritable art de vivre permanent, certains allant même jusqu’à s’en remettre totalement à leur dominant en lui confiant l’ensemble de leurs biens matériels et lui abandonnant toute volonté et pouvoir de décision (ce qui nous rapproche de l’esclavage, sans en être pour autant). L’esclavage étant un sujet à lui tout seul pour lequel il convient de bien discerner soumis et esclave, deux notions souvent confondues par les novices qu’ils soient so
> umis ou dominants). Je précise que chaque degrés est respectable, à condition de ne pas, en connaissance de cause, se prétendre de l'un alors que l'on est de l'autre. Je pense surtout, par exemple, aux personnes qui se disent esclave sans savoir de quoi elles parlent, et des personnes qui se disent Maitre sans en avoir le sens, ou la mesure des responsabilités;
>
> Quoi qu’il en soit chaque classification nous offre un aspect différents du BDSM, mais elles ont toutes beaucoup de points communs. Par contre il est intéressant et même indispensable de les étudier, pour être capable de se définir dans cet univers BDSM truffé de nuances parfois difficiles à cerner, en fonction de ses aspirations, de ses compétences, de ses capacités, de son intellect, de ses envies, du temps possible à y consacrer, des motivations qui vous animent et être ainsi capable d’échanger avec les autres en étant sur de bien se faire comprendre tout en répondant aux nombreuses questions que tous aspirants dominants et aspirants soumis doivent impérativement se poser avant de se lancer dans cette aventure humaine. Ça permet aussi d’éviter les écueils, les erreurs, les illusions, d’être abusé, les prédateurs,
>
> Comme je vient de le dire dans les lignes justes au-dessus, il y a de nombreux facteurs, en plus des ces classifications, qui vont déterminer votre implications dans une relation D/s, mais j’en vois trois qui me paraissent primordiaux;
> 1/ Le temps que vous souhaitez y consacrer, ce qui définira la forme et le contenu. De simples séances à une soumission 24/7 voir même une vie en couple (quoi que sur le couple il y ait beaucoup de choses à dire)
Vos motivations et de vos envies qui vont déterminer le pouvoir, et sa forme d’application, que vous serez prêt à assumer avec les responsabilités qui s’y rattachent immanquablement, ou auquel vous être prêt à vous soumettre;
> 3/ La part de physique et de cérébral qui animent votre choix, si vous recherchez du soft ou du hard, etc.
> rub

Par Mylady - Publié dans : ARTICLES
Ecrire un commentaire - Voir les 2 commentaires

Présentation

Profil

Rechercher

Calendrier

Avril 2024
L M M J V S D
1 2 3 4 5 6 7
8 9 10 11 12 13 14
15 16 17 18 19 20 21
22 23 24 25 26 27 28
29 30          
<< < > >>
 
Créer un blog sexy sur Erog la plateforme des blogs sexe - Contact - C.G.U. - Signaler un abus - Articles les plus commentés