Lundi 4 mai 1 04 /05 /Mai 10:58

Sujet: Derrière la porte...    Mer 22 Avr 2015 - 22:20

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Il se passe des choses derrière cette porte,
Immobile et impuissante,
Je ne peux la franchir.
Juste derrière cette poignée tatouée de leurs empruntes,
Se passe des choses secrètes et corporelles,
Sensuelles et divinement torrides,
Leurs rires complices et leurs souffles haletants,
Raisonnent en moi tel un gong,
Laissant mon corps vide enrobé de frissons chauds.
L'œilleton capte mon regard,
Il me séduit comme le Diable se déguise en Sirène sexy,
Mais je ne peux les rejoindre,
Figée et blessée je reste là,
Présente mais si absente,
Accroupie au pied de cette lourde porte.
J'ai chaud, je me ronge les ongles,
Et pousse par défaut la porte,
De mon imagination sans limites.
Le sol me semble s'effondrer,
Et les fragments d'images d'eux,
Défilent sous mes yeux ronds d'horreur,
Chaleur et illusions perverses,
Le temps défile,
Et mon imagination se tisse toujours plus vite,
Elle se noue autour de mon cou,
Mon cœur a déjà cédé.
J'entends mais ne voit rien,
La chute me semble durer,
Et leur quart d'heure de plaisance,
Retentir en moi comme ma dernière heure.
Je veux les rejoindre,
Mais ne peux pas.
Je suis du mauvais côté de la porte,
Du mauvais côté de la porte...

22.04.2015
Mlle CarpeDiemFree

 

félictations de la part de Mylady

 

Par Mylady - Publié dans : POEMES
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Lundi 9 février 1 09 /02 /Fév 10:08
Sujet: Inspiration   Aujourd'hui à 2:05 Répondre en citant Editer/Supprimer ce message Supprimer ce message Voir l'adresse IP du posteur Faire un rapport du message à un admin ou un modérateur Verrouiller les rapports de ce post

Une coupe,
Deux coupes,
Je ne sais plus compter,
Mais toi seule compte pour moi,

Une bougie,
Deux bougies,
La lignée de bougies tanguent,
Mais toi seule me réchauffe,

Une étoile,
Deux étoiles,
Une galaxie scintillante,
Mais toi seule brille dans mes yeux.

Un sourire,
Deux sourires,
Je n’ai pu tous m’en souvenir,
Mais toi seule est mon sourire si délicieux,

Une main,
Deux mains,
Je me perds entre hier et demain, 
Mais toi seule sait me faire oublier le lendemain,

Un baiser,
Deux baisers,
Une pluie d’embrassades,
Mais toi seule sait rafraîchir mon corps brûlant,

Une ombre sur le mur,
Deux ombres sur le mur,
Plus qu'un seule ombre,
Mais toi seule sait parfaitement nous fusionner,

Un souffle,
Deux souffles,
Nos souffles s’accélèrent au fur et à mesure que,
Mais toi seule sait me couper le souffle ainsi,

Un drap,
Deux draps,
De tes torsades de plaisir tu les chiffonnes,
Mais toi seule sait t’enrouler dans mes bras,

Un long silence,
Deux longs silences,
Un semblant d’éternité,
Mais toi seule sait pourtant bavarder avec mon coeur. 

CarpeDiemFree - 09.02.2015

Merci à toi chère amie

Mylady

Par Mylady - Publié dans : POEMES
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Vendredi 2 janvier 5 02 /01 /Jan 11:19

DIMANCHE 9 NOVEMBRE 2014

Notre petit monde se lève les uns après les autres pour un petit déjeuner, relativement encore silencieux avec le kougloff de Mylady apprécié de tous.

L’odeur du café a réussi de réveiller tout le monde et les bavardages vont bon train surtout pour nous remémorer l’agréable soirée de la veille et la performance de Belle.
La matinée se passe entre promenades et repos et pour moi le compte rendu de la veille.
Arrive l’heure du repas mais avant de commencer, comme dans toute Association à but non lucratif Belle a lu à haute vous la première partie pour faire approuver par les membres présents …..sourire
Accord fut donné à l’unanimité.

Au menu de ce jour il y avait :

Salade verte et magret de canard avec pillons de pin,
Emincé de poulet avec sa sauce, accompagné de spatzle, et courgette farcie
Plateau de fromages du Nord
Une magnifique Foret Noire issue de l’art de Patou
Café + tisane

Il est déjà 15h, une sieste d’une heure est conseillée et Maîtresse Tsila avec chris ont choisi de prendre la route du retour. Les adieux furent touchants avec la promesse de se revoir sans faute.

Il est l’heure d’admirer le travail de Dame Bellegeollière qui a cousu de ses propres mains un jeu de l’oie tout simplement magnifique.

.  

Elle a collé différentes punitions comme par exemple :10 coups de cravache, massage des pieds de sa Maîtresse, je me présente à l’assemblée ,une séance de cire, au bon plaisir de sa Maîtresse, les pinces etc…….
Avec le dé, le joueur avance son pion jusqu’à la fin du jeu et subit sa récompense ou punition.
Le jeu complet a duré près de deux heure au grand plaisir de l’assemblée et les parties de rigolades.
Merci Dame Bellegeollière et surtout félicitations, c’était sublime !!!


Pour le repas du soir
En appéro :
bretzel,
toasts d’ail aux ours et magret de canard, pâté de foie
Soupe de potirons confectionnée par patou, délicieuse avec croutons, crème et maggi
Plateau de fromages
Salade fruits et Forêt Noire

Rangement et vaisselle par les soumis et préparatif de départ par Héléna, patou et Mylady car l’heure était venue de se quitter avec une impression de bonheur comblé

Nous avons tous eu une pensée profonde pour nos amies décédées Lia et Ariciaa.

Je tiens à remercier tout particulièrement Dame Isiss et soum qui ont organisé ce we avec brio comme de vrais pros, aidés par Héléna et patou Je vous permets de réitérer l’année prochaine, si Dieu le veut.

Pour terminer j’avoue être fière de tous sans exception car chaque Maîtresse et amie a su montrer son savoir-faire et ses compétences avec amour envers les soumis qui se trouvaient à genoux à leurs pieds, fatigués de leurs tâches.
Tableau magnifique et émouvant, j’ai du faire beaucoup d’effort pour ne pas pleurer, heureuse, car ma suite est assurée.

Par Mylady - Publié dans : ARTICLES
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Samedi 15 novembre 6 15 /11 /Nov 11:34

Réunion du Cercle à La Bresse

 

 

Samedi 8 novembre 2014

 

Arrivée au gite de tous les participants dès le vendredi, le samedi nous sommes au complet

Dame Isiss et son soumIsiss

Maitresse Tsila avec chris

Maitresse Divine

Princesse Floriane avec cyrrus

Dame Bellegeolière

Maîtresse Héléna et Patou

Ptit lu

Mylady

 

Le temps est au beau fixe, l’accueil chaleureux, les retrouvailles émouvantes. Nous faisons connaissance des nouvelles venues.

Samedi midi au menu huitres en entrée, apportées toutes fraiches par Maîtresse Tsila, quiche Loraine préparée par Mylady, les escargots de viande par patou avec salade, fromage et tartes aux fruits préparées par Maitresse Divine.

Les échanges vont bon train ainsi que les connaissances.

L’après-midi une petite partie du groupe est partie visiter Gerardmer et son lac, l’autre partie est restée au gîte pour se reposer.

Il faut avouer que tous les soumis se sont activés en cuisine sous la direction de notre patou bien connu pour son art culinaire. Je peux vous assurer que c’était beau à voir tous ces marmitons qui se sont partagé les tâches.

 

Pour le dîner du samedi soir au menu : huitres, quiche Lorraine, salade avec magret de canard, bouchées à la reine aux fruits de mer et poissons, fromage et salades. En dessert , salade de fruits frais préparée avec amour par patou. Chut….. ne parlons pas de l’alcool qu’il a rajouté.

Arrive le clou de la soirée à savoir une séance de shibari par Dame Bellegeolière avec son esclave d’un soir , petit lu.

Silence complet de toute l’assistance en admiration du savoir-faire de notre amie Belle.

L’heureux ptit lu patient et stoïque a subi les positions dirigées par Belle pour nous faire admirer son art. J’avoue en être restée admirative ainsi que tout le monde, silence complet.

La séance a duré une bonne heure, ptit lu était au Paradis. et s’est senti fier des belles traces de cordes bien marquées.

BRAVO Dame Bellegeolière avec toutes mes félicitations.

 

La soirée se poursuit avec des séances variées de punitions et récompenses à savoir : fouet par Dame Divine, martinet par Maîtresse Tsila, et les autres Maîtresses avec leurs jouets pour le bonheur de tous.

 

Fatigués , chacun se retire dans sa chambre respective pour un sommeil bien mérité, heureux et comblé de la soirée.

Par Mylady - Publié dans : FORUM DU CERCLE
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Lundi 13 octobre 1 13 /10 /Oct 21:00

Bonjour à Toutes et tous,

voilà donc le chapitre 4.

je remercie Dame Tsila pour son aide quant à sa rédaction.

je vous en souhaite bonne lecture.

le scribe


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Chapitre 4
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Elaine se vit donc confier la clé de ma cage, et libéra mon sexe sans tarder.

Cela faisait près de deux semaines qu'il était prisonnier, et comme à chaque fois après une telle période de privation, comme s'il s'agissait d'un petit animal stupide et timoré, il semblait d'abord comme incrédule, prenait son temps avant de reprendre sa forme normale. Mais l'animal ne tardait pas, ensuite, à redresser la tête, comme un visqueux escargot sortant de sa coquille, et à chaque fois également, il donnait l'impression de vouloir gouter sa liberté retrouvée, et même si c'était contre ma volonté et ce que je pensais être la suite des évènements, se persuadait que cette libération imposée signifiait qu'il lui faudrait derechef courir jusqu'à la jouissance.

Les sexes masculins sont comme des enfants.

je ne pus donc malheureusement cacher à Elaine, ni à Madame, ma honteuse excitation.

On me fit mettre à genoux devant Elles, et au moment où Elaine m'ordonna de me branler, elle mit en route le chronomètre en même temps qu'Elle claqua des doigts...

je n'aimais pas le jeu qu'on m'imposait, mais j'obtempérais cependant, pour leur signifier mon obéissance. Mais mon visible manque de conviction, malgré le fait qu'on m'intima l'ordre de jouir au plus vite, me valut d'être traité de tous les noms, et finalement, Madame demanda à Elaine de m'aider pour "me terminer rapidement". elle se tint donc debout face à moi, approchant sans pudeur son sexe de mon visage, n'ignorant pas quel appétit m'habitait à son égard et le combat que je menais en moi même pour m'interdire d'y porter mes lèvres. elle s'y caressa pendant que je fermais les yeux pour ne pas la voir faire... Mais son odeur intime suffit à me réduire un peu plus sous sa puissance et me faire retrouver quelque ardeur.

Très vite, trop vite, mes caresses allèrent à leur terme, et je jouis devant Elles, piteusement.

"Quatre minutes douze secondes!"

Si piteusement...

"Deux semaines à attendre... pour ça, comme ça doit être frustrant!"

Elles s'esclaffèrent, se moquèrent du rouge de mes joues, de ma mine déconfite, et de ma petite performance.

Elaine se retourna vers sa Maîtresse, et Lui dit que maintenant, Elle pouvait m'utiliser comme un véritable esclave, du fait que tout ce que je ferai, une fois "déchargé", prendrait un autre sens, car je ne serai plus mû par quelque mâle et perverse excitation.

De fait, je restais prostré, pantelant, humilié... et attendais avec une angoisse que je n'avais pas jusqu'à ce moment dans l'attente des ordres que je devrais suivre, et, plus encore, dans la crainte des punitions qu'Elle voudrait me faire subir.

La première d'entre elles, je l'attendais avec dégoût, fut de devoir nettoyer de ma langue servile le foutre dont j'avais sali ma main, et qui s'était répandu sur le sol carrelé. je sentais leur regard sur moi pesé lourdement pendant que je me soumettais à Sa volonté, et en ressentis une grande gène, doublée d'une honte non moins immense.

Une fois ce travail terminé, Madame me demanda pourquoi j'avais demandé une bougie et un briquet. je dus Lui confesser que mon idée initiale était de jouer avec le corps d'Elaine, en lui imposant un goute à goute de cire brulante sur sa peau si magnifique, frustré de ne pouvoir la toucher directement, mais que je me sentais incapable, maintenant réduit comme je l'étais et conscient de sa supériorité, de faire quelque chose d'aussi cruel sur elle. je lui cachais de peur que cette révélation ne Lui donne quelque idée à mon égard que j'avais projeté, ensuite, de lui planter la bougie dans les fesses, pour en faire une sorte de chandelier obscène.

Mais sans doute Madame avait-Elle lu dans mes pensées, car Elle m'obligea, à force d'interrogations, à verbaliser mon projet.

Elaine écarquilla les yeux...

"You! Naughty toy! Unbelievable!"

Madame surenchérit.

"tes pensées vicieuses méritent sanction!"

Puis Elle s'amusa du mot d'Elaine... "Naughty toy''...

Pendant que je me tenais à leurs pieds attendant qu'Elle décide de mon sort, les deux Femmes devisèrent à voix basse dans un anglais que je n'arrivais pas à suivre. j'étais, en vérité, terrifié du sentiment d'avoir à assumer une sorte de double autorité... Madame se leva et avant que je ne redresse la tête, lança: "toi, tu ne bouges pas!" Puis je l'entendis sortir. je tremblais quand je compris que les bracelets et les cordes dont Elle revint les bras chargés Lui servirait à me réduire encore un peu plus à Sa... à leur... merci... je fus promptement ficelé, à commencé par mon sexe qui devait être puni (c'était, selon Madame, ce petit morceau de chair qui m'avait soufflé une idée si irrévérencieuse) de sorte que je dus bientôt me tenir le visage au sol, poignets et chevilles liées entre elles et reliés à mes testicules, ce qui punirait le moindre mouvement de mains ou de pieds et me rappellerait à l'ordre, et je dus maintenir, sans confort, le cul... haut.

Très haut.

Contraint à tenir cette position infâmante, sans que j'en sois malheureusement surpris, mais pour autant sans que je puisse m'y soustraire, Elle enfonça en moi, profondément, une longue et fine bougie dont Elle alluma la mèche.

Elle délimita un espace autour de moi, en allumant six autres bougies qui m'interdisaient tout mouvement latéral si je ne voulais pas m'y brûler, puis les lumières électriques s'éteignirent.

"Soirée aux chandelles, comme c'est romantique!"

Puis, s'adressant à moi...

"Toy! si tu laisses tomber la bougie que tu tiens, je te la fais tenir par la bouche, compris?!"

j'avais compris, et serrais la bougie en contractant mes fesses comme je pouvais, pour ne pas risquer à ajouter encore à ma déchéance.

Puis Elle ordonna à Elaine de l'honorer avec sa bouche.

Et... je le sus... Dans mon dos, la bougie que je "tenais" éclairait, de son halot tremblant, les ébats des deux Femmes, dont je ne pouvais qu'entendre les baisers échangés, puis le souffle, rendu plus fort par les caresses qu'Elles se prodiguaient.

Jusqu'à ce qu'Elles jouissent, je ne fus que l'objet qu'Elles avaient voulu que je sois.

Un mâle fait chandelier, terriblement humilié, et cruellement soumis.

Par Mylady
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Mardi 30 septembre 2 30 /09 /Sep 19:42

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Chapitre 2

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Quand j'entendis cette voix nouvelle, ma surprise fut grande, je compris que ce n'était pas Dame Elaine qui promenait maintenant Son pied nu et Son regard sur mon corps, cheminant doucement de mon pubis nu à ma bouche, je ne sus garder très longtemps les yeux fermés... ma curiosité ne pouvait être vaincue, et je les ouvrais enfin sur la Dame de la Côte.

"C'est comme ça que tu dis bonjour à une Dame, petit homme!?"

Son ton était sans appel, et je sus qu'il avait valeur d'ordre.

j'embrassais donc Son pied, puis j'en laissais pénétrer son gros orteil dans ma bouche, que je suçais docilement mais dès qu'il en fut sorti Lui demandais la permission de Lui rendre hommage plus convenablement. Elle m'y autorisa, et je me mis donc à genoux à Ses pieds, maintenant mes mains derrière mon dos, contraintes par Son seul pouvoir, et tête baissée, j'embrassais l'un après l'autre Ses pieds ensablés.

"je Vous prie de bien vouloir accepter les salutations de Dame Fulvie qui m'envoie à Votre service, et veux Vous signifier ma plus totale soumission, Madame."

Une première impression est toujours marquante, c'est encore plus vrai quand la première action, les premiers mots qui s'échangent entre deux êtres sont porteurs de signification, si puissante. j'avais, par le subtile jeu qu'Elle avait imaginé en me faisant adopter par une Autre, été comme plongé, projeté, en une seconde, à Ses pieds, physiquement, bien sûr, mais bien au delà, et ni Elle ni moi ne pouvions l'ignorer, psychiquement.

Elle me dominait de toute Sa hauteur, et je me sentis dès cette minute transcendé par la Dame de la Côte, d'autant qu'Elle était plus âgée que moi, sans que le temps pourtant n'ait pu entamer Sa blondeur presque scandinave, Son élégance, Son charme incomparable, ni l'incroyable charisme dont Elle semblait nimbée. Bien au contraire, Sa beauté tout comme Son autorité avaient été renforcées, et, mais je ne pouvais alors que l'imaginer, le temps Lui avait donné une arme bien plus redoutable et fatale encore que Sa beauté indéniable quand il s'agit de gérer un mâle: l'expérience.

Comment trouver des mots qui expliqueraient mon ressenti à ce moment précis. je croyais vivre, après un cauchemar, un rêve éveillé, et d'ailleurs, je m'aidais à vivre cet instant comme tel, non pas pour me mentir, mais pour ne pas oublier que je n'étais pas ici pour mon bon plaisir, ni même pour celui de Dame Fulvie, mais seulement pour le plaisir de la Dame à Qui Elle m'avait donné.

Son âme rayonnait d'une telle autorité que je sus, dès cette première minute, que je serai heureux, par devoir, d'avoir à La satisfaire Toute.

Elle me demanda de mettre ma serviette autour de ma taille; la pinède qui entourait Sa propriété n'étant pas assez fournie pour nous garantir la tranquillité dont Elle aurait souhaité jouir, et je dois dire que je fus soulagé qu'Elle ménagea ainsi ma pudeur, trop heureux de pouvoir cacher le symbole de ma dépendance en transhumance. je dus me redresser, et m'aperçus avec surprise que nous avions presque la même taille. Pour autant, même debout face à Elle, je n'osais regarder Ses yeux, et me contentais de fixer la main qui tenait l'enveloppe que j'avais apportée.

Elle le vit, sourit et me dit:

"Très instructif, ton dossier!"

Puis avec un air espiègle, presque juvénile, Elle la secoua pour me faire entendre le tintement de la clé qui, je pensais, s'y trouvait...

"Et très complet!"

Elle m'invita à passer devant Elle, et j'escaladais la dune jusqu'au parking que je traversais sur la pointe des pieds pour ne pas qu'ils soient meurtris par les graviers qui le recouvraient, avant qu'Elle me pousse, pour me faire hâter le pas, jusqu'au petit chemin qui coupait en deux Son jardin et menait à Sa demeure.

Elle ouvrit en la faisant coulisser la grande baie vitrée qui faisait, côté jardin, face à la Mer, me fit un signe de tête, et à peine le pied posé sur le carrelage du grand salon dans lequel nous arrivions, Elle m'ordonna de m'arrêter. Sa main ouvrit la serviette, qu'Elle fit tombée.

"Ici, on me sert, NU!" Et accompagnant la suite d'une légère claque sur mes fesses, Elle insista d'un "Compris" qui ne laissait pas de place à la discussion...

"Mais faisons d'abord connaissance!"

Elle s'assit sur un fauteuil, et m'invita à m'installer sur un des deux coussins qui lui faisait face.

je m'accroupis donc à Son pied droit, et pour La satisfaire, mis mes deux mains sur ma tête.

Elle parcourait le dossier que Dame Fulvie Lui avait adressé, et s'en amusa... "Tiens, c'est curieux, Elle parle bien de ta langue, mais pas des langues que tu pratiques!" Elle me regarda, et demanda:

"tu parles anglais, petit homme?"

je savais Sa question loin d'être anodine, autant que ma réponse attendue.

"Assez pour comprendre un ordre, Madame." Elle sourit. Puis, me rappelant le début d'après midi et parce qu'Elle attendait peut être cette précision, je complétais ma réponse.

"Pour autant, pas assez pour le discuter."

Madame ouvrit grand Ses yeux aussi verts et profonds que ceux de Dame Elaine, j'espérais que son expression ne trahisse rien de négatif. Elle reprit mes mots.

"Assez pour comprendre un ordre, pas assez pour le discuter." Elle se pencha vers moi, me caressa la joue avant d'ajouter. "Voilà qui est fort intéressant, bien plus que tu ne peux l'imaginer!"

Et Elle haussa la voix.

"Elaine, ça vient, ce muscadet!"

Et je vis entrée Sa soumise, divinement nue, un plateau entre les mains.

Elaine déposa le plateau sur un tabouret faisant office de table basse, puis servit les verres d'une manière qui trahissait son ignorance de nos us et coutumes. mon visage dut trahir mon étonnement que le verre qu'elle me tendait était presque rempli à ras bord, car Madame s'en amusa, et me dit, d'un air compris, que je m'occuperai d'dorénavant du service. Mais quand je remerciais Sa soumise d'un "merci, Dame Elaine" et que cette dernière montra sa satisfaction à me l'entendre appeler ainsi, Elle s'étrangla presque et s'emporta.

"Dame Elaine, et tu ne le reprends pas!

- Ce n'est pas moi qui me donne ce titre, Madame!

- Oui, mais tu te complais à te faire ainsi appeler, et surtout, j'imagine que tu as joué à ce jeu jusqu'à maintenant!"

Son regard noir la transperça. D'instinct, Elaine se coucha devant Elle, mais la décision de Madame était déjà prise. Elle cria:

"Cravache!"

Et Sa soumise se releva, pour aller armer le bras vengeur de Sa Maîtresse.

je ne savais quoi faire, je me prosternais à mon tour, Lui disant que cette méprise était de mon seul fait. Madame me repoussa du pied, je n'avais pas à discuter Sa décision. Elaine revint, et se positionna afin de Lui présenter sa croupe, en bonne soumise qu'elle voulait être. Sachant la sanction imminente, je me permis à nouveau d'essayer d'expliquer à Madame qu'elle m'avait repris, lors de notre rencontre à la gare, quand ayant compris qu'elle s'appelait Dame Hélène, je l'avais ainsi appelée, et qu'elle m'avait, je pouvais Lui jurer, bien dit de l'appeler Elaine.

Madame se montra inflexible, et pour toute réponse, me mit la cravache entre les mains.

"Trois coups, et vite!"

je me redressai, me tournait vers le cul tendu de Sa soumise... Qui m'inspirait bien des envies, mais pas celles de devoir le frapper.

"Madame, je ne saurais..." Elle me coupa, et gronda.

"tu ne pratiques peut être pas assez la langue de Shakespeare pour discuter un ordre en anglais, mais, mon Dieu, pour ce qui est de ton français, il va falloir le travailler. Pire que tout, tu n'as même pas eu la présence d'esprit de me dire que tu souhaitais subir sa punition à sa place: c'eût été la seule chose qui aurait pu la lui épargner. Mets toi dans la même position qu'elle, à ses côtés!"

je rendis la cravache à Madame, et rejoignis Elaine, en imitant sa position.

La cravache tomba trois fois sur ses fesses "pour substitution de rôle", puis trois fois "pour avoir discuter Ses ordres."

Les coups étaient secs, mais elle les avaient reçus sans broncher.

Puis se fut mon tour, Elle m'assena trois coups d'égale force, pour ce même second motif, avant de donner la cravache à Elaine, en lui disant qu'Elle lui laissait le pouvoir, si elle jugeait que j'avais manqué de courtoisie à son égard en ne me proposant pas pour lui éviter la correction qu'elle venait de prendre, de me punir elle-même.

Trois coups, bien plus fort, s'abattirent sur mes fesses, en punition de ma goujaterie.

nous remerciâmes Madame et promirent que nous avions compris la leçon. je m'excusais ensuite auprès d'Elaine.

Madame semblait redevenue sereine, Elle se moqua de nous, tâta nos fesses meurtries et nous fit rassoir, en nous invitant à trinquer au week-end qui s'ouvrait à nous.

S'il est vrai qu'on ne se sent soumis qu'à partir du moment où on accepte d'être corrigé, alors, il semblait que je devrais l'être, ce jour là, doublement.

Par Mylady - Publié dans : RECITS
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Vendredi 19 septembre 5 19 /09 /Sep 19:12

VOYAGE AU BORD DE LA MER


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Chapitre 1
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Cela faisait à peine quelques mois que j'étais passé au service de Dame Fulvie quand Elle me fit savoir, la veille du départ qu'Elle projetait pour moi, qu'Elle désirait me donner à une de Ses amies. Même si je n'ignorais pas que c'était le lot de tout soumis qu'un jour, une telle chose n'arrive, je ne m'y attendais pas, et en fus profondément secoué. Elle m'avait exceptionnellement fait venir chez Elle le vendredi soir pour m'expliquer Sa volonté de se séparer de moi. Si j'avais, évidemment, accepté -ou plutôt, il serait plus juste de dire que j'avais acté Sa décision sans broncher- je m'étais ouvert à Elle quant à ma grande tristesse, d'autant que je ne m'y étais pas préparé, et je ne voulais Lui cacher la peine que j'avais qu'Elle veuille se débarrasser de moi, sans en comprendre la cause, peut être seulement fatiguée de mes imperfections, ou simplement parce que lassée par moi.

C'était ainsi. Mais Madame me dit me respecter assez pour m'offrir, auprès d'une autre, une seconde chance. je l'en remerciais, sans enthousiasme.

Ce soir là, sans pour autant m'en dire plus sur Son projet, comme pour me marquer un signe d'attention, Elle me fit l'honneur de me faire coucher dans Sa chambre. Cette dernière nuit fut la plus douce de toutes celles que nous avions eues.

Mais il me fallait pourtant l'accepter. mon service auprès d'Elle avait pris fin.

Sans aucun doute, si cela avait été humainement envisageable, Dame Fulvie aurait souhaité me faire livrer à Son amie nu et ficelé, et peut-être même fourré comme une dinde dans quelque solide paquet baladé entre des commandes de livres, de café, ou de vêtements au fond d'une camionnette, comme un objet apprêté et près à être consommer par Sa destinatrice, nulle doute qu'Elle se serait délectée, une dernière fois, d'ajouter à mon humiliation en demandant à ce qu'on me prenne en photo lors du déballage du colis afin de pouvoir juger, Elle-même, du degré de déstabilisation que j'aurais pu atteindre... Mais, pour le coup, je ne pouvais que m'en féliciter, la poste et ses délais étant ce qu'ils sont, et ma destination trop éloignée, Elle se résigna à me faire prendre le train.

Elle me conduisit à la gare de Moulins, très tôt ce samedi là, sans plus de bagage que un ticket de métro et un billet de vingt euros pour me permettre ma traversée de Paris et d'acheter de quoi manger, et un courrier scellé que je devais remettre à la Dame auprès de qui Elle m'envoyait.

De ce qui avait motivé mon "expulsion", je ne savais pas plus que la veille, mais je souffrais de constater Lui avoir déplu et désespérais qu'Elle me punisse ainsi en me privant d'Elle à jamais. j'avais réussi, un temps, durant la nuit à me rassurer, et maintenant éprouvais une bizarre satisfaction à m'être laisser convaincre que, sans doute, Elle me pensait maintenant assez bien éduqué pour m'imposer cette sorte de renaissance que constituait ce voyage, et la rencontre qu'Elle avait souhaité que je fasse. Était-ce sans retour? Pour autant, je le pensais... désespérément.

Avant de me quitter, Elle me fit cette dernière recommandation.

"Considère la Dame que tu vas voir comme LA Maîtresse que je t'ai choisie, et que tu dois désormais servir. Je te confie à Elle, complètement. Sa volonté, Ses désirs, Ses envies, seront comme les Miens. Elle aura tout pouvoir sur toi, et tu Lui obéiras comme tu m'obéis, et Je compte sur toi pour éviter que les fautes que tu pourrais faire ne rejaillissent sur Moi! Nul doute que tu as des qualités, et il se pourrait bien qu'Elle veuille de toi à Son service, si tu continus dans ta voie. "

Dame Fulvie m'assura qu'on viendrait me chercher à la gare où j'arriverai. Elle me fit comprendre que je n'avais rien d'autre à savoir, sinon qu'Elle espérait pouvoir être fier de ma conduite à venir, car cette amie comptait énormément pour Elle, et qu'Elle ne m'aurait pas donné à Celle-ci si Elle me jugeait incapable de La satisfaire.

je ne su donc pas, jusqu'à ce qu'Elle me donne les billets, où j'allais, ni auprès de Qui Elle m'envoyait, et c'est seulement quand je franchis les portes de la gare que je connus ma destination finale.

Nantes.

Le trajet me sembla long, d'autant que quand je Lui avais demandé, Dame Fulvie ne m'avait pas permis de prendre quelque lecture que ce soit. Rien qui puisse me sortir des idées sombres que je broyais.

"Contente toi de réviser tes gammes, petit homme, intériorise seulement que tu es le jouet que j'ai décidé de donner à une amie, Je te veux comme neuf, à l'arrivée."

je restai tout le trajet sagement assis, l'enveloppe en kraft où se lisait au feutre noir "de Dame Fulvie à la Dame de la Côte" posée sur mes genoux, face retournée pour ne pas que mes voisins s'imaginent... ou devinent... ce que je savais moi... mon sexe lisse et encagé me rappelait avec une constance entêtante mon statut de soumis, seulement perdu entre deux appartenances.

Durant les longues heures à ainsi méditer sur le sort qui m'attendait, comme durant ma traversée de Paris, j'essayais de me concentrer sur ce que Dame Fulvie avait appelé une "nouvelle découverte". mon esprit vagabondait, je tentais de m'imaginer quel accueil me serait réservé, et qui, surtout, j'allais devoir servir. Les indices se résumait à ces mots, une amie, la "Dame de la Côte", et je me perdis en de vaines conjectures, tentant d'imaginer à quoi cette Dame pouvait ressembler, aux attentes qui pourraient être les Siennes, aux services qu'Elle souhaiterait que je Lui donne, ou encore à la manière qu'Elle aurait d'imposer Sa volonté... Même si je n'avais jamais servi d'autres Dominas que Dame Fulvie, j'avais bien conscience qu'Elles étaient chacune unique... Cependant, pris dans mes pensées, je cherchais à trouver une espèce de dénominateur commun, qui aurait pu être comme le fil conducteur que je pourrais suivre, afin de pouvoir sinon satisfaire au mieux, au moins être agréable à cette mystérieuse Dame de la Côte, quelles que seront Ses attentes. je me répétais les paroles de Dame Fulvie. "Sa volonté, Ses désirs, Ses envies, seront les Miens." Il me faudrait ne pas l'oublier. Quoiqu'Elle veuille de moi. Il m'avait semblé sentir, dans l'enveloppe que je devais bientôt donner, quelque chose d'assez dur et lourd pour que je l'identifie à la clé de ma cage. j'en étais, pour tout dire, apeuré, comme si la perspective d'appartenir complètement à une Autre constituait une trahison, un tabou, une limite que je ne devais enfreindre, mais que je devrais subir, et à laquelle je devrais me plier, pour satisfaire une dernière fois Madame Fulvie.

Et si, finalement, Maîtresse me testait. Oui! Était-ce cela, l'objet d'un test? Pourquoi, alors, m'aurait Elle dit qu'Elle me rejetait...

Souffrance...

Quand j'arrivais en gare de Nantes, je m'étais persuadé que, comme tout mâle, j'avais fait preuve d'un stupide péché d'orgueil en plaçant entre mes jambes l'attrait premier que je pouvais constituer aux yeux d'une Femme qui pourrait vouloir de moi à Son service. je décidais donc que je m'en tiendrais à ma promesse d'honorer cette Dame du mieux que je pourrais, qu'Elle est ou non l'envie d'utiliser la clé qui symbolisait mon esclavage, qu'Elle décide ou non de faire de moi Son soumis.



La gare de Nantes était animée, et grouillait d'une foule bigarrée. Et quand j'y mis le pied, c'était avec plus de trois quart d'heure de retard. je n'avais qu'une crainte... ne plus y être attendu. Mais, très vite, je vis en bout de quai une femme portant un écriteau...

"monsieur petithomme"

je rentrais la tête dans mes épaules et je souris de la perversité de la Dame qui m'avait abandonné, et du dernier clin d'œil qu'Elle m'adressait alors.

Vingt mètres nous séparaient encore, et je profitais qu'Elle ne m'ait pas encore repéré dans la foule pour me ravir de Son éblouissante beauté. Elle était plutôt petite, je Lui donnais approximativement l'âge de ma Maîtresse, peut être un ou deux ans de plus, la finesse de Sa silhouette mise en valeur par une robe d'été pastelle, légère et sans manche, qui laissait entrevoir Ses courbes exquises et admirer l'incroyable blancheur de Ses bras et Ses jambes nus, de superbes cheveux roux encadraient en cascades un visage plutôt rond et, lui aussi d'une pâleur d'ivoire, divinement moucheté de tâches de rousseur. je me sentis presque défaillir, et j'allais à Elle, très fébrile, avant de La saluer en me courbant jusqu'à la main qu'Elle me tendit dès qu'Elle me vit.

Elle me fit me redresser, plongea deux yeux verts assez froids dans les miens

"Please to meet You!"

Surpris autant qu'un peu gêné de l'entendre parler anglais, je Lui répondais sans attendre:

"Please to meet You too, apologies for my bad English, do You speak French?"

Elle acquiesça, tout en prenant l'enveloppe que je Lui tendais.

Rassuré, j'osais dans ma langue.

"Comment dois-je Vous appelez, Madame?

- Le moins possible.

- je Vous prie de bien vouloir m'excuser...

- Elaine!

- Très bien Madame Helene. je Vous suis?"

Elle me reprit, visiblement agacée.

"Elaine."

Elle fit un geste m'indiquant le chemin des parkings, et j’ accompagnais tremblant cette déroutante et redoutable beauté celtique jusqu'à Sa voiture, sans le moindre mot.

Si, dans ma vie "d'avant", quand j'étais basiquement mâle, j'avais dû définir entre deux bières partagées avec mes copains le type de femmes qui me faisait craquer, nulle doute que j'aurais pu dépeindre les traits de Dame Elaine. j'imaginais que Dame Fulvie en avait conscience (Elle savait tout de moi), et me dis qu'il ne pouvais s'agir d'une coïncidence... je l'en remerciais, intérieurement... me retrouver dans la voiture de la Dame de la côte, avec comme perspective de faire Ses quatre volontés, n'était pas sans me faire trembler d'excitation, mais mon appréhension n'était pas moins présente. Elle me fit mettre une sorte de bandeau sur les yeux -du type de ceux que les Scandinaves mettent sur leurs yeux pour dormir durant les nuits trop courtes de leur été, et tout en pressant mes lèvres d'un doigt levé et ferme, m'intima un "not a word!" qui sembla absolutly non négociable, et où pointait un léger et sublime accent écossais, puis fit démarrer la voiture.

Les yeux fermés, les repères temporels se perdent, et l'esprit se balade.

je ne pourrais dire combien de temps nous roulâmes. Sans doute plus d'une heure. Il me semblait réussir à sentir son parfum, léger. Un mélange de lavande, avec un je ne sais quoi de frais, qui me faisait penser à l'air iodé de l'océan tout proche. je remerciais intérieurement Madame Fulvie de m'avoir mis entre de si belles mains, mais parallèlement, j'espérais que Dame Elaine n'était pas déçue du colis qu'Elle avait réceptionné. Il me faudrait être à la hauteur des attentes dont j'étais porteur, combler la Femme qui me conduisait... Et garder... la tête froide... Ce qui ne serait pas facile, mon esprit en ébullition.

La voiture s'arrêta enfin, Elle enleva mon bandeau.

La lumière du ciel, bleu et pure, m'éblouit.

L'endroit était magnifique et désert. Une petite corniche douce et herbeuse, en avant d'une maison blanche couverte de tuiles romaines, surplombant de petites dunes qui courraient jusqu'à une crique abritée. Le petit parking où Elle s'était garée était assez vaste, mais ne comptait d'autre véhicule que le Sien. je profitais du paysage une trop petite minute. Un "out" et un "follow me" plus tard, je descendais en La suivant la dune qui y menait, non sans regarder discrètement le vent jouer avec Sa jupe. Ma cage me rappela à mes devoirs, et je tentais de ne pas avoir remarqué qu'Elle ne semblait porter aucun sous-vêtement.

Une fois arrivée sur le sable, Elle déploya la serviette qu'Elle portait dans Son sac, s'y assit face à moi.

"Take off your clothes!"

j'enlevais donc veste, chemise, chaussures et chaussettes que je posais à Ses pieds, puis ouvrant mon pantalon, je voulus Lui faire part de ma réticence à l'enlever, bafouillant en mauvais anglais que s'il y avait des passants qui venaient jusqu'ici, ils pourraient voir "ça".

"Not a word!" Fut Sa seule réponse, et je dus exhiber mon sexe encagé devant Ses beaux yeux visiblement ravis de ce qu'Elle découvrait.

Elle me sourit malicieusement, et pointa la Mer de Son délicat menton. je me retournais, et fus pris de panique en constatant qu'elle était basse, et que l'estran était si large que j'aurais à marcher plus que nu une bonne minute pour y arriver. On allait me voir, c'était certain, je me tournais à nouveau vers Elle, le regard suppliant, mais Son bras se tendit vers l'immensité salée.

"toi, au bain!"

je Lui montrais à nouveau ma cage, sans rien prononcer. Elle écarta, provocante et narquoise, Ses cuisses en réponse, me laissant entrevoir Son pubis rasé, et confirma ainsi ce que j'avais pu voir plus tôt.

Elle m'avait, déjà, mise à genoux... et ne l'ignorait pas... Elle pointa à nouveau le chemin que je devais prendre, puis claqua les doigts avant que je me décide à Lui obéir.

je courrais presque, mes deux mains cachant mon sexe, jusqu'à l'eau où j'entrais jusqu'à la taille le plus vite possible malgré sa fraîcheur, afin de soigner ma pudeur. Quelques instants plus tard, une fois certain qu'on ne pouvait rien voir de mon intimité, je me retournais vers la dune et La vit qui gravissait le chemin que nous avions emprunté... Emportant avec Elle mes vêtements...

Merde!

je vis qu'Elle avait laissé Sa serviette sur le sable, et après m'être assuré qu'aucun promeneur ne pouvait me voir, je pris la décision d'y retourner au plus vite, les mains toujours plaquées sur mon sexe.

Avant de l'atteindre, je vis qu'Elle m'avait laissé une enveloppe, qu'un gros galet empêchait de partir au vent. je déplaçais le caillou de granit, et lu "De la Dame de la Côte à petit homme". Des instructions, sans doute. Pourtant, avant de les lire, je pris d'abord la serviette, la mis autour de mes hanches pour cacher mon sexe. Ensuite, seulement, je décachetais l'enveloppe.

"petit homme,
tu dois savoir que la patience est une des vertus premières d'un bon soumis. Sans doute ce que tu as vu t'a donné quelques envies, et Je suis certaine que nous trouverons tout à l'heure à en discuter.
Je veux que tu m'attendes, ici, sans bouger, la tête dans tes bras, allongé face contre terre, et les jambes légèrement écartées. tu ferais ça pour Moi? Je ne serai pas longue. Sauf accident!
La Dame de la Côte"

je replaçais donc la serviette, et m'installais comme on me l'avait ordonné, priant que cela ne dure trop longtemps, car je pressentais que mon cul blanc soit vite cuit pas le soleil qui commençait seulement à décliner.

mon attente fut incroyablement courte: je n'étais pas encore sec, malgré le vent du sud ouest et le soleil, avant que je L'entende revenir -ou que je sente Son ombre.

je savais qu'Elle me regardais. je ne bougeais pas. Elle posa un pied, d'abord sur mes fesses, puis l'enfila entre Mes jambes. Et j'entendis qu'Elle composa un numéro. toujours immobile, j'entendis une voix sans accent, suave, qui n'était pas celle de Dame Elaine parler.

"Fulvie, bonjour... Ca y est, j'ai reçu le colis, merci! Mais... je n'ai rien compris au mode d'emploi!"

Elle riait. Elles riaient sans doute...

"Tourne toi!"

je me retournais, gardant les yeux clos, Lui présentant ce qu'Elle voulait voir. Elle reprit Sa conversation tout en posant un pied sur mon sexe, en conquérante.

"En tout cas, je sais à quoi sert la clé, merci de me l'avoir confiée aussi!"

Par Mylady - Publié dans : RECITS
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Jeudi 7 août 4 07 /08 /Août 15:26
Sujet: La beauté a deux visages   Hier à 8:10 Répondre en citant Editer/Supprimer ce message Supprimer ce message Voir l'adresse IP du posteur Faire un rapport du message à un admin ou un modérateur Verrouiller les rapports de ce post


Il y a ces femmes qui se maquillent,
Pour masquer leurs complexes,
Ou mettre en valeur leurs atouts.

Il y a ces femmes qui se maquillent,
Pour se fondre dans la masse,
Ou pour se démarquer.

Il y a ces femmes qui se maquillent,
Pour se forger un masque,
Ou pour s'assumer.

Et puis, il y a ces femmes,
Qui pensent que le maquillage les rendront plus belles,
Alors qu'elles sont naturellement belles.

Ces femmes qui,
Tous les jours embellissent leur beauté,
Sans jamais prendre conscience que c'est leur plus beau pléonasme.

28.07.2014 Mlle CarpeDiemFree
Poème pour ma Sandy

Par Mylady - Publié dans : POEMES
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Mardi 5 août 2 05 /08 /Août 18:49

Ma vérité   Mer 30 Juil - 22:14



J'ai toujours été attirée,

Par ces femmes au cœur noir,
Couleur charbon.

J'ai toujours eu un faible,
Pour ces femmes aux rires éclatants,
Brisant chacun de mes os.

J'ai toujours idolâtré,
Ces femmes si intouchables,

Et tellement seules au fond.

J'ai toujours fantasmé,
Sur ces femmes droites,
Et glaçantes.

Elles provoquent en moi,
Une avalanche de pics de glace,
Attendrissant ainsi mon cœur gisant.


Mlle CarpeDiemFree 30.07.2014

Par Mylady - Publié dans : POEMES - Communauté : PARTAGE DE LA PASSION D/S - SM
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Mercredi 25 juin 3 25 /06 /Juin 19:00
Sujet: Re: Le dressage   Hier à 20:23

Voilà donc le chapitre corrigé...

je vous en souhaite bonne lecture...


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Chapitre 3
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je suis resté sans bouger très peu de temps, entendant Son homme s'afférer autour de moi, avant qu'il ne me fasse lever, et me conduise en tirant sur ma laisse jusqu'à la salle de bain presque voisine.

Là, il enleva mon bandeau et mon collier, et à ma plus grande honte, le bas que je portai sali encore serré autour de mon sexe, avant de m'indiquer la baignoire où je devais me laver.

mon sentiment de nudité se fit beaucoup plus vif quand je pus retrouver le sens dont on m'avait si longtemps privé. j'étais nu, qui plus est en présence d'un homme qui ne l'était pas, et même s'il portait des vêtements autant féminins qu'incongrus, je me sentais d'autant plus humilié que j'avais évidemment en tête ce que nous avions fait précédemment. Cet homme m'avait fait jouir, j'avais promené ma langue sur ses jambes, embrassé ses pieds, et son sexe... Et il était là, devant moi, me dominant d'une bonne demi-tête, campé sur des bottines à talons démesurément hauts qui rendaient ses jambes encore plus longues (quoique moins désirables que quand je les imaginais être celles de Madame Fulvie!), dans un impeccable uniforme de soubrette de couleur noir dignement -si on peut dire- orné d'un tablier et de ruban blanc.

je ne lui trouvais pourtant aucun charme outrancier, mais l'autorité qui en émanait renforçait encore mon sentiment de soumission.

A cet instant, je ne savais si Dame Fulvie avait eu comme intention que je sois soumis également à son homme, mais de fait, je me sentais dans ce contexte particulier doublement dominé, tant cérébralement que physiquement, et je ne pus faire autrement que de me mettre à nouveau à genoux, et dans cette position, je me mis naturellement à le vouvoyer alors que je m'excusais auprès de lui de ce qu'il avait du faire avec moi, et des deux coups -j'en étais maintenant sûr- qu'Elle lui avait assenés pour qu'il obtempère.

"Détends-toi, je suis là pour t'aider, pas pour te guider". Il ajouta: "et évite de dire veuillez m'excuser! en tout cas en la présence de Madame: utiliser l'impératif quand tu t'adresses à une Divine est plus qu'inconvenant... j'en aurais fait usage qu'Elle m'aurait fouetté..."

"Veuillez m'excuser"... Oui, je me souvins avoir prononcé ces mots, avant d'avoir été bâillonné.

Cet homme vêtu comme une servante se montra à la fois distant, de part son allure stricte, et fort courtois par les propos qu'il tint, et le conseil qu'il me prodigua. Il me fit savoir que dès que je serai sorti du bain, il me faudrait simplement appeler, et qu'on viendrait à moi.

"On".

j'aurais préféré savoir à quoi m'attendre, mais d'évidence, je n'avais pas à connaître le programme, même s'il était -je n'en doutais pas-écrit d'avance.

Il partit en emportant le bas que j'avais souillé rangé dans une poche en plastique, en prenant soin de refermer la porte à double tour.

Seul, à nouveau.

La baignoire était remplie d'eau froide. je m'y introduisis et fus saisi au point qu'il me fallut du temps pour y plonger jusqu'aux épaules. Inutile de dire que je pris un soin tout particulier à laver mon sexe. Le reste de mon corps -si ce n'est mon cou et mon visage- grâce à l'efficacité de l'esclave de Dame Fulvie, ne méritait en vérité qu'un simple rinçage.

je ne restai donc pas longtemps immergé, et sortis très vite de l'eau. Cependant, il me semblait indispensable de reprendre mes esprits, créer une sorte de sace, et je ne voulus pas appelé tout de suite, restant de longues minutes le cul posé sur le bord de la baignoire. L'absence de toute serviette ne me laissait d'autre choix que de grelotter avant que je ne trouve le courage d'appeler.

Un simple "j'ai fini", et la créature de Madame Fulvie ouvrit et entra dans la salle de bain. Sans doute l'esclave avait-il attendu derrière la porte, pendant tout ce temps. Peut-être, même, avais été épié...

Tout en essuyant le peu d'eau qui recouvrait encore ma peau presque sèche, il constata que j'étais sorti depuis un moment déjà.

"tu devais appelé DES que tu étais sorti du bain!"

"je ne pensais pas que ça avait de l'importance"

"tu penses trop, il va falloir que tu apprennes à ne plus le faire. Si Dame apprend ça, Elle sera sans doute furieuse!"

je frémis en imaginant ce que ses mots pouvaient signifier, et fus écrasé de doute en comprenant à quel point le chemin serait long et difficile pour espérer un jour pouvoir La satisfaire...

"vous Lui direz?"

"dois-je Lui dire?"

D'évidence... Pourtant, petitement, je tentais...

"il ne m'appartient pas de vous demander de Lui taire que je ne Lui ai pas obéi, sans doute que ce ne serait pas correct, mais..."

je ne trouvais pas mes mots... ne sachant quoi dire, sans avoir la sensation de me prendre les lieds dans le tapis. je bafouillais quelques platitudes faites de ronds de jambe et de tournages autour du pot, puis, conscient de mon ridicule, je... je me mis à pleurer.

Oui... A pleurer.

De lourdes et silencieuses larmes, que je devais garder en moi depuis trop longtemps.

Toute cette tension, toutes ces émotions se répandaient maintenant sur mes joues.

"Excusez moi..."

L'esclave sourit, mi ému, mi amusé, répéta mon "excusez-moi" pour me signifier que la leçon n'était pas apprise, et peut-être pris de pitié ou mu par une curieuse forme de confraternité que je ne soupçonnais pas encore, il me dit finalement.

"Ne t'inquiète pas, ce sera mon cadeau de bienvenue -même s'il n'a pas la même valeur que celui que tu as reçu d'Elle- je ne Lui dirai pas. Et s'il te faut être rassuré, Maîtresse veut simplement faire ta connaissance, ce soir; Elle te l'a dit. tu as juste à te présenter, à causer, à profiter de Sa présence! tu verras, Elle est délicieuse!"

Il posa la serviette sur un tabouret, et ouvrit une armoire d'où il sortit une pile de vêtements.

"D'ailleurs, pour te mettre à l'aise, Elle te permet de te vêtir en homme..."

je pris les vêtements en main, redevable te rassuré.

Il termina, et provocateur, ajouta:

"... peut-être une dernière fois!"

Le chaud.

Le froid.

Toujours cette déroutante alternance.

Il me tendit un curieux objet qu'il sortit de la même armoire. je crus reconnaître un cockring.

Si froid...

Il plongea ses yeux dans les miens. Les siens pétillaient. Les miens devaient être livides.

"Il te faut simplement mettre ça, pour bien sentir, à tout moment, que tout ton être Lui appartient... je préfèrerai que tu le mettes seul, si tu veux bien. Même si Maîtresse m'a demandé de t'aider, j'ai le sentiment d'avoir déjà assez touché ta petite bite pour aujourd'hui!"

je pris l'anneau en main, et lui promis:

"je ne dirai rien."

La voix lointaine de Madame Fulvie l'appela.

"On vient te chercher dans cinq minutes."

"On", toujours ce ''on"...

Il fit un tour sur lui-même et se rapprocha de la porte. je lui lançais vivement:

"Attendez, juste une chose, s'il vous plait, comment devrais-je La saluer?"

"tu sauras, j'en suis certain!"

Puis la porte se referma et fut à nouveau verrouillée.


je plaçais donc l'objet avec difficulté.

C'était la toute première fois que j'en portais un, et la sensation était assez troublante, mais pas si désagréable que je ne l'aurais craint, si bien que je ne tardais pas à bander à l'idée de faire ce geste en signe d'appartenance, et que je dus un temps lutter contre l'envie de me caresser...

Madame Fulvie m'avait préparé une chemise blanche immaculée que je passais sans tarder, ainsi qu'un pantalon et une veste de coton noir assortis. Nul sous-vêtements, ni même de chaussette, encore moins de chaussures. je fus prêt en quelques minutes, et passai le reste du temps qui ma resta avant qu'on vienne me chercher à me concentrer pour combattre une érection devenue un peu douloureuse.

Deux tours de clés. La soubrette entra, et m'invita à la suivre.

Mon cœur se mit à battre la chamade. j'avais une hâte inouïe d'enfin pouvoir voir Madame Fulvie, mais parallèlement, mon appréhension allait grandissante au fur et à mesure que je savais le moment tant attendu arrivé.

Peur.

La peur de décevoir...

j'arrivais dans un vaste salon, où je La vis d'abord de loin, assise sur un fauteuil en cuir. Elle attendait, sereine. Sa silhouette toute entière faite de rêves, noirs et de chairs.

Quand Elle m'entendit arriver, Elle se leva, et tout en se tournant pour me faire face, tendit à hauteur de Sa taille un bras ganté jusqu'au dessus du coude .

je compris qu'il me fallait mettre à genoux. Mes deux mains jointes tournées vers le plafond, n'osant toucher la divine extrémité qu'Elle offrait à ma vénération seulement du bout des doigts, je posai mes lèvres dans un geste d'absolue ferveur.

A ce moment seulement, je pus Lui dire...

"Madame Fulvie, je Vous prie de bien vouloir accepter mes hommages".

Elle me dit simplement:

"tu sais y mettre la manière, je les accepte, petit homme."

Elle me pria de me relever, Sa main délaissant les miennes, je croisai instinctivement mes bras derrière mon dos, et tout en gardant ma tête baissée, après avoir eu le bonheur d'avoir pu la toucher, après qu'Elle m'ait fait ce premier compliment qui me remplit de joie, je connus celui de pouvoir La contempler, presque librement.

Comment pourrais je décrire ce que je ressentis quand mes yeux se posèrent à ce moment sur Elle?

Comment de simples mots pourraient, même habilement agencés évoquer ce que je vis et ressentis alors?

La si élégante Dame Fulvie était campée dans une robe longue noire et légère très près du corps, parfaitement agencée et ouverte sur ses côtés presque jusqu'à la taille afin qu'on puisse admirer le haut de Ses cuisses habillées de résille. Sa robe Lui laissait Ses épaules nues où tombaient de belles boucles blondes et soulignait Son exquise finesse, La faisant paraître encore plus grande qu'Elle ne l'est, et La rendant plus désirable encore que j'aurais pu la rêver.

Même debout, mais les pieds nus et le sexe mis à mal, il me sembla être à Ses pieds! je ne saurais dire à quel point Elle me sembla me dominer, combien je me sentais petit, écrasé pas cette Dame. Mon regard ne put s'empêcher d'aller de Ses pieds magnifiquement chaussés de cuissardes à hauts talons, jusqu'à Ses douces épaules dont la blancheur et l'infinie délicatesse étaient encore renforcées par le port de Ses gants... je m'interdis, pour autant, de regarder son visage.

Comme je devais Lui paraître misérable!

Car supérieure, Elle l'était surtout de part le rayonnement qui en émanait.

Dieu que cette Déesse était belle!

A mes yeux, enfin ouverts sur Elle, nul doute; le soleil s'y serait brûlé, et le pauvre pécheur / pêcheur que je suis ne pouvait que s'y noyer.

Oui, véritablement, face à Elle, je me sentais tomber dans une sorte de puits sans fond, me faisant de plus en plus petit au fur et à mesure que mon regard suivait les lignes parfaites de Ses jambes en découvrant au dessus de Ses divines cuissardes Sa chair couverte de résille, et je me mis à prier de toute mon âme pour qu'Elle veuille bien me prendre dans ces filets, qu'Elle m'y fasse à jamais Son prisonnier, qu'Elle m'y entortille, qu'Elle m'y ficelle, qu'Elle m'y fasse Son chien, Son esclave, Sa bonniche, ce qu'Elle voudrait pourvu que je sois pour toujours à Ses côtés.

j'en étais là quand son homme amena sur un plateau trois coupes de champagne. Elle saisit la première, il me tendit la deuxième avant de poser le plateau sur la table basse qui faisait face au fauteuil où Dame Fulvie s'était à nouveau assise, avant de prendre la dernière.

Elle leva Son verre.

Nous trinquâmes, Son esclave et moi naturellement à Ses pieds, et Elle exigea -je n'aurais osé le faire- que je La regarde dans les yeux, comme l'usage le veut quand on veut faire un vœu.

"Au chemin que nous ferons ensemble!"

j'avais honte de moi, de ce à quoi je pouvais ressembler, et ne pus soutenir son regard clair et pénétrant plus d'une seconde, avant qu'Elle fasse signe à Sa boniche d'aller chercher de quoi manger...

La soirée allait pouvoir commencer.
Par Mylady - Publié dans : RECITS
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